Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Talbot, Eugène-Henri

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Talbot, Henri

Date :

  • 1905‑10‑27 – 1986

Occupation :

  • Architecte

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (16)

Personnes associées (4)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 27 octobre 1905, Eugène-Henri Talbot est le fils de l'architecte Eugène-Michel Talbot.

Talbot étudie au pensionnat Saint-Louis-de-Gonzague et à l'institut J. Thomas à Québec avant de fréquenter l'École des beaux-arts de Québec et l'Université Laval. Diplômé en architecture en 1928, il devient membre de l'Association des architectes de la province de Québec (Ordre des architectes du Québec) l'année suivante. Plus tard, il devient aussi membre de l'Association des architectes de l'Ontario.

Dans les années 1940, Talbot est actif en Abitibi-Témiscamingue où il réalise l'hôpital Youville (UMF de Rouyn-Noranda) et l'école d'agriculture d'Abitibi avec son associé Auguste Martineau.

Par la suite, Talbot exerce le métier d'architecte à Québec à titre indépendant. Il concentre ses réalisations à Giffard, Beauport et Sainte-Foy (Québec). Son œuvre principale est l'hôpital de l'Hôtel-Dieu de Québec, dont le chantier s'étend de 1953 à 1969. Il signe aussi l'église Saint Ignace-de-Loyola avec Émile-Georges Rousseau. Il propose aussi des projets pour de nombreux établissements scolaires dont les polyvalentes de Giffard (1970), d'Orsainville (1974) et de Charlesbourg (1975). Ce sont toutefois les soumissions de Jean Déry qui seront retenues pour les deux dernières polyvalentes. Il signe également une demi-douzaine de projets pour des écoles dans la banlieue nord-est de Québec, dont l'école Marie-Rouard (1966) et l'école Robert Giffard (1952, aujourd'hui école Nouvel Horizon). Dans les années 1960, la croissance rapide de la population de Giffard et Beauport lui permet d'obtenir les contrats d'agrandissement des écoles qu'il a construites dans les années 1950.

De 1944 à 1948, Talbot est inspecteur des bâtisses pour la Corporation municipale du village de Giffard, où il réside (2392, avenue du Vieux-Moulin). Il est aussi appelé à titre d'expert-conseil par la Fabrique de la paroisse Saint-Roch en 1982, alors qu'il est question de consolider la façade de l'église.

Il est décédé en 1986.

Il avait épousé Simone Giroux.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Pistard [En Ligne]. http://pistard.banq.qc.ca/
  • JOBIDON, Hélène, Luc NOPPEN et Paul TRÉPANIER. Québec monumental, 1890-1990. Sillery / Montréal, Septentrion / Ordre des architectes du Québec, 1990. 191 p.

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