Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Kirouac, Conrad

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Synthèse

Né le 3 avril 1885 à Kingsey Falls, Conrad Kirouac (baptisé Joseph-Louis-Conrad Kirouac) est le fils de Cyrille Kirouac, riche commerçant, et de Philomène Luneau.

Kirouac grandit à Québec et étudie chez les Frères des écoles chrétiennes, à l'école Saint-Sauveur, puis à l'Académie commerciale de Québec. À l'âge de seize ans, il entre comme novice, dans la même communauté, au Mont-de-La-Salle, à Montréal. La même année, il reçoit l'habit et prend le nom, en religion, de frère Marie-Victorin. Il termine sa scolarité à l'Université de Montréal.

Pendant ses années de postulant et ses premières années d'enseignement, Marie-Victorin est souvent malade et doit prendre du repos. Lors de ces périodes de convalescence, il s'intéresse à la botanique. En 1905, il amorce sa carrière d'enseignant au collège de Longueuil. Il y stimule la vie étudiante et fonde un cercle d'études. Durant cette période, il publie plusieurs oeuvres littéraires, mais son intérêt se porte surtout vers la botanique. En 1908, il rédige un premier article sur le sujet et devient, en 1920, professeur de botanique à l'Université de Montréal, où il est, plus tard, directeur de la chaire de botanique. En 1923, le frère participe à la fondation de l'Association pour l'avancement des sciences et fonde, deux ans plus tard, l'Institut de botanique avec une équipe de recherche, formée de plusieurs jeunes talents, dont Jules Brunel, Ernest Rouleau et Jacques Rousseau.

Chercheur infatigable, Marie-Victorin voyage l'été pour faire de la recherche. Il passe notamment plusieurs années dans l'archipel de Mingan. Le frère se rend également aux États-Unis, en Afrique du Sud et en Égypte.

L'oeuvre la plus durable de Marie-Victorin est certainement la fondation, en 1932, du Jardin botanique de Montréal. Malgré la création officielle de cet établissement, le frère doit lutter pour obtenir des fonds de la Ville et du gouvernement et le projet ne démarre que vers 1936. Fidèle à sa vocation d'enseignant, il donne à l'institution une mission éducative, scientifique, mais aussi esthétique. En 1938, l'École d'apprentissage horticole, avec de petits jardins pour les écoliers, voit le jour. En 1939, l'École de l'éveil s'installe au Jardin. Elle a pour but de faire découvrir la nature aux jeunes citadins. La même année, Marie-Victorin déménage l'Institut de botanique de l'Université de Montréal au Jardin.

Il a notamment publié Récits laurentiens (1919), Croquis laurentiens (1920), Peuple sans histoire (1925) et La flore laurentienne (1935).

Il est décédé près de Saint-Hyacinthe le 15 juillet 1944.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BEAUDET, Gilles. Frère Marie-Victorin. Outremont, Lidec, 1984. 64 p.
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • DUCHESNE, Raymond. « Marie-Victorin, frère ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • Université de Montréal, Service de la gestion de documents et des archives. Marie-Victorin, l'itinéraire d'un botaniste [En Ligne]. http://www.archiv.umontreal.ca/

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