Foretier, Pierre
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1738‑01‑12 – 1815‑12‑03
Occupation :
- Propriétaire foncier
- Trafiquant de fourrures
Patrimoine mobilier associé (5)
- Document (Accord entre M. de Montgolfier, Pierre Foretier et Joseph Périneau, au sujet de parties du fief Closse)
- Document (Abandon de terrains et maisons dans le fief Closse, par Pierre Hallé et Pierre Levasseur à Pierre Foretier pour éviter les frais de saisie, à la suite d'un jugement contre les cédants)
- Document (Retour des exervices du 3e bataillon de milice) - Item destiné
- Document (Accord entre M. de Montgolfier et Pierre Foretier relatif à une partie du fief Closse abandonnée au Séminaire de St-Sulpice)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Montréal, le 12 janvier 1738, Pierre Foretier est le fils de Jacques Foretier, maître cordonnier, et de Marie-Anne Caron.
Orphelin à l'âge de 16 ans, Foretier habite chez son demi-frère Jacques Paré, puis avec sa demi-soeur, femme de Bazile Desfonds, ancien apprenti de son père.
Au début des années 1760, Foretier entreprend diverses activités commerciales. En 1762, il se présente comme négociant et fait le commerce de marchandises sèches pour la traite des fourrures. En 1775 et 1776, il gère le magasin de son beau-père situé sur la rue Saint-Paul, ainsi que son propre magasin sur la rue Notre-Dame. Dix ans plus tard, ses affaires se concentrent sur la rue Notre-Dame et il offre à sa clientèle des tissus fins, de la vaisselle, de la coutellerie, des vêtements, des souliers, des peignes, des livres et une variété de menus objets.
Parallèlement à ce type de commerce, Foretier s'associe avec d'autres marchands pour participer au commerce des fourrures. Il est notamment lié à Joseph Périnault et à Jean Orillat. En compagnie de ce dernier, il diversifie ses activités et approvisionne, en 1776, le gouvernement en poudre pour les armes. Les deux associés sont également chargés de fournir divers objets qui seront donnés par le gouvernement britannique aux Autochtones.
Dans les années 1780, Foretier délaisse sa boutique sur la rue Notre-Dame et le commerce des fourrures pour se concentrer principalement sur ses propriétés foncières. À cette époque, il possède la seigneurie de l'Île-Bizard et plus du quart du faubourg Saint-Laurent. Ces propriétés lui rapportent gros. Il reçoit des droits seigneuriaux, fait des lotissements, loue les prairies et les bocages et vend le produit de ses terres.
En plus de ses activités commerciales, Foretier s'intéresse à la vie publique du Bas-Canada. Il est juge de paix de 1779 jusqu'à son décès. Il est également membre de plusieurs commissions, dont celle chargée d'enquêter, en 1776, sur les étrangers arrivant dans la province. Il est aussi commissaire pour exécuter le pouvoir de faire réparer les églises de 1794 à 1814.
Il est décédé à Montréal, le 3 décembre 1815.
Il avait épousé à Montréal, en 1764, Thérèse Legrand, fille de Jean-Baptiste Legrand; puis à Montréal, en 1788, Catherine Hubert.
Références
Notices bibliographiques :
- BURGESS, Joanne. « Foretier, Pierre ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- MASSICOTTE, Édouard-Zotique. « Le bourgeois Pierre Foretier ». Bulletin des recherches historiques. Vol. 47 (1941), p. 176-179.
- Vieux-Montréal. « Fiche d'un personnage: Pierre Foretier ». Société de développement de Montréal. Vieux-Montréal [En ligne]. http://www.vieux.montreal.qc.ca/