Scott, William Henry
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1799‑01‑13 – 1851‑12‑18
Occupation :
- Commerçant / marchand
- Conseiller municipal
- Député
- Juge de paix
- Magistrat
- Maire
- Milicien
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (2)
Plaques commémoratives associées (1)
Événements associés (1)
Groupes associés (2)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 13 janvier 1799 en Écosse, William Henry Scott est le fils de William Scott, marchand et boulanger, et de Catherine Ferguson.
Vers 1800, Scott s'installe à Montréal avec sa famille avant de s'établir à Saint-Eustache aux alentours de 1822. Dans les années qui suivent, il y acquiert plusieurs propriétés foncières, exerce le métier de marchand et agit comme officier de milice. En 1827, il est destitué de la milice par le gouverneur George Ramsay, comte de Dalhousie, pour avoir pris part à des assemblées du Parti patriote.
Engagé en politique, Scott est élu député d'York en 1829, puis de Deux-Montagnes en 1830 à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il appuie le Parti patriote et conserve son siège jusqu'à la suspension de la Constitution, le 27 mars 1838. Pendant la rébellion de 1837, il prône le non-usage des armes et se voit qualifier de traître par les patriotes. Soupçonné d'avoir participé à l'insurrection, il est emprisonné du 19 décembre 1837 au 10 juillet 1838. Durant son incarcération, les troupes de John Colborne mettent le feu à sa maison et à son magasin. Six ans plus tard, de nouveau député, il représente les citoyens de Deux-Montagnes à l'Assemblée législative de la province du Canada. Il appuie d'abord le groupe tory, puis soutient les réformistes après 1848. Il remporte son dernier suffrage en 1851.
Scott cumule les charges publiques. Il agit comme commissaire d'école, juge de paix et commissaire de la Cour de district de 1841 à 1849. Par son élection en 1845, il est également le premier maire de la municipalité de la paroisse de Saint-Eustache. Deux ans plus tard, il occupe le poste de conseiller puis, en 1850, celui de magistrat.
Parallèlement à sa carrière publique, Scott poursuit ses activités commerciales. Il fait rebâtir son magasin en 1838 et s'associe avec Jean-Jacques R. Archambault en 1846 dans une entreprise nommée Scott et Archambault. Leur partenariat prend toutefois fin en 1848. Trois ans plus tard, le marchand est notamment impliqué dans la distribution de potasse.
Il est décédé à Saint-Eustache le 18 décembre 1851. Il est inhumé à Sainte-Thérèse-de-Blainville (Blainville), dans le cimetière protestant.
Il avait épousé à Saint-Eustache, en 1851, Marie-Marguerite-Maurice Paquet, fille de Joseph-Maurice Paquet et de Marie-Marguerite-Ignace Paquet.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
- GOUIN, Jacques. « Scott, William Henry ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- GOUIN, Jacques. William-Henry Scott: ou, Le destin romanesque et tragique d'un rebelle de 1837. Hull, 1972. 40 p.
- s.a. « William Henry Scott ». Gouvernement du Canada, ministère du Patrimoine canadien. Musée virtuel du Canada [En ligne]. http://www.museevirtuel.ca/Francais/CommunityMemories/
