Vallières de Saint-Réal, Joseph-Rémi
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1787‑10‑01 – 1847‑02‑17
Occupation :
- Député
- Magistrat
- Personnalité d'affaires
- Propriétaire foncier
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
Patrimoine mobilier associé (2)
Groupes associés (1)
Images
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Carleton, le 1er octobre 1787, Joseph-Rémi Vallières de Saint-Réal est le fils de Jean-Baptiste Vallières, forgeron, et de Marguerite Corneillier dit Grandchamp.
Après avoir étudié sous la direction de Joseph-Octave Plessis, futur évêque de Québec, Vallières de Saint-Réal entre au petit séminaire de Québec en 1805. Deux ans plus tard, il entreprend son stage de clerc en droit auprès de Charles Thomas, à Trois-Rivières, et continue auprès d'Edward Bowen, procureur général intérimaire du Bas-Canada, à Québec. Il reçoit sa commission d'avocat en 1812.
Vallières de Saint-Réal est des avocats les plus importants de son époque. Il exerce sa profession à Québec et dans les régions connues aujourd'hui sous les noms de Beauce, Charlevoix et Côte-du-Sud. Il prend comme associé Jean-François-Joseph Duval en 1823. En plus de pratiquer le droit, Vallières de Saint-Réal s'intéresse aux affaires. Il fait notamment de la spéculation foncière et immobilière à Québec, ainsi que dans les seigneuries et les cantons. Il est aussi copropriétaire d'un pont à péage sur la rivière Etchemin et actionnaire de la Compagnie d'assurance de Québec contre les accidents du feu et de la Compagnie des postes du roi. Il retire enfin des revenus de la production du bois de construction et du bois de sciage.
Vallières de Saint-Réal est député de la circonscription de Saint-Maurice à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada de 1814 à 1816, puis de la circonscription de la Haute-Ville de Québec de 1820 à 1829. Il appartient alors à la faction modérée du Parti canadien et du Parti patriote. Il remplace Louis-Joseph Papineau à titre d'orateur de la Chambre de 1823 à 1825.
Nommé juge provincial à Trois-Rivières en 1829, Vallières de Saint-Réal reçoit une commission de juge résidant de la Cour du banc du roi à Trois-Rivières, l'année suivante. Il fait partie du Conseil exécutif en 1838. Suspendu de ses fonctions de juge en décembre 1838, il y est réintégré en août 1840. Il obtient le poste de juge en chef de la Cour du banc du roi à Montréal en 1842, devenant ainsi le premier Canadien à accéder à ce rang. En 1846, il refuse la présidence du Conseil exécutif.
Il est décédé à Montréal, le 17 février 1847.
Il avait épousé à Québec, en 1812, Louise Pezard de Champlain, fille de Pierre-Melchior Pezard de Champlain, seigneur, et de Louise Drouet de Richerville; puis, à Trois-Rivières, en 1836, la veuve Jane Keirnan.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
- LAMBERT, James et Jacques MONET. « Vallières de Saint-Réal, Joseph-Rémi ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
