Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

McTavish, Simon

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Synthèse

Né dans la Strath Errick, en Écosse, vers 1750, Simon McTavish est le fils de John McTavish of Ganthberg, lieutenant dans la 78e d'infanterie.

McTavish arrive à New York en 1764 et fait son apprentissage du commerce chez un marchand de la ville.

En 1771, McTavish semble être à son compte et s'intéresse au commerce des pelleteries. Un an plus tard, on le retrouve à Détroit où il se lie à William Edgar, un important marchand de la région. En 1774, suite à la signature de l'Acte de Québec, McTavish planifie de transférer ses opération de New York vers Montréal et de réorienter ses expéditions au nord des Grands lacs. À cette époque, il est associé à James Bannerman, un marchand écossais. Leurs affaires sont florissantes et en 1777, ils équipent 27 bateaux, engagent 108 hommes et achètent de la marchandise pour 15 800 livres.

En 1779, McTavish s'associe à plusieurs marchands pour créer une compagnie qui vise le monopole de la traite des fourrures dans le Nord-Ouest canadien. Parmi ces hommes, on compte les frères Frobisher, James McGill, Isaac Todd et Charles Paterson. La compagnie est réorganisée en 1783, sans McGill, Paterson et Todd. McTavish possède alors, avec les Frobisher, 6 des 16 actions de la compagnie. En 1787, à la mort de Benjamin Frobisher, McTavish prend la tête de la coalition et convainc Joseph Frobisher d'unir leurs deux sociétés. Selon lui, ils possèdent alors la moitié des actions de la compagnie.

Dans les années 1780, McTavish réorganise ses rapports avec les milieux d'affaires londoniens. Il fonde sa propre maison d'approvisionnement, la McTavish, Fraser and Company. En 1794, elle enregistre un chiffre d'affaires de 311 400 livres et dix ans plus tard, elle possède 75 des 100 actions de la Compagnie du Nord-Ouest. En plus d'assurer sa domination au sein de la Compagnie du Nord-Ouest, McTavish la transforme en une des sociétés de traite des fourrures les plus importantes en Amérique du Nord. Malgré la concurrence féroce, les problèmes de main-d'oeuvre et d'approvisionnement en fourrures, il monte un empire qui surpasse même la Compagnie de la Baie d'Hudson pendant les années 1790.

En plus de la traite des fourrures, McTavish s'intéresse à l'agriculture. En 1802, il achète des terres dans le canton de Chester et la seigneurie de Terrebonne et y exploite des moulins à farine, une scierie et une boulangerie. Il est également juge de paix à Montréal en 1796 et en 1799.

Il est décédé à Montréal, le 6 juillet 1804.

Il avait épousé, en 1793, Marie-Marguerite Chaboillez, fille de Charles-Jean-Baptiste Chaboillez, marchand de fourrures.

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Références

Notices bibliographiques :

  • FLEMING, Harvey R. « McTavish Frobisher and Company of Montreal ». Canadian Historical Review. Vol. X, no 2 (s.d.), p. 136-152.
  • FRANCIS, Daniel. « McTavish, Simon ». BERTON, Pierre. Guerre de 1812 [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • MACMILLAN, David S. « Simon McTavish, le «Marquis», roi du commerce des fourrures ». Le banquier et revue IBC. Vol. V, no 4 / 5 (s.d.), p. 30-35.
  • MITCHELL, Elaine Allan. « New evidence on the Mackenzie-McTavish break ». Canadian Historical Review. Vol. XLI, no 1 (s.d.), p. 41-47.
  • OUELLET, Fernand. « McTavish, Simon ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://ww.biographi.ca/
  • Vieux-Montréal. « Fiche d'un personnage: Simon McTavish ». Société de développement de Montréal. Vieux-Montréal [En ligne]. http://www.vieux.montreal.qc.ca/

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