Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Légaré, Joseph

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Synthèse

Né le 10 mars 1795 à Québec, Joseph Légaré est le fils de Joseph Légaré, cordonnier et marchand, et de Louise Routier.

Légaré étudie au petit séminaire de Québec en 1810 et 1811. À partir de 1812, il fait l'apprentissage des métiers de peintre et de vitrier auprès de Moses Pierce et obtient le statut de maître vers 1817.

Peintre autodidacte, Légaré réalise quelque 250 oeuvres au cours de sa carrière. Il exécute de nombreuses copies d'oeuvres européennes, lui permettant ainsi de perfectionner son art, de se faire connaître et de répondre aux demandes de ses clients. S'intéressant à des sujets diversifiés, il peint, entre autres, quelques portraits, des scènes champêtres, des scènes autochtones et des événements d'actualité, dont les incendies des quartiers Saint-Roch et Saint-Jean de 1845. Il prend part à la décoration du Théâtre royal de Québec en 1832 et réalise le premier sceau de la ville de Québec en 1833. Il est le premier artiste paysagiste d'origine canadienne-française et est identifié, à partir de 1833, comme un peintre d'histoire.

Propriétaire de quelques immeubles, Légaré est aussi seigneur, de 1827 à 1841, d'une partie du fief Saint-François. Collectionneur d'art, il amasse de nombreuses oeuvres au cours de sa vie et travaille à les rendre accessibles au public. En 1833, il ouvre la première galerie d'art du Canada, mais elle ferme ses portes deux ans plus tard. Il tente à nouveau l'expérience de 1838 à 1840 et de 1852 à 1855.

Légaré s'implique politiquement et socialement. Membre du Bureau de santé de Québec lors de l'épidémie de choléra en 1832 et de 1847 à 1849, il représente également le quartier du Palais au Conseil municipal de Québec de 1833 à 1836. Il est grand juré des assises criminelles en 1835, juge de paix de 1836 à 1837 et de 1843 à 1852, ainsi que membre du jury d'accusation en 1843 et 1846. Il est codirecteur du journal Le Libéral et membre du Comité permanent de Québec en 1837. Partisan de Louis-Joseph Papineau, il est emprisonné quelques jours durant l'insurrection de la même année. Il est cofondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec en 1842 et en est le vice-président jusqu'en 1847. Marguillier de la paroisse de Notre-Dame-de-Québec de 1846 à 1848, il est aussi président adjoint du Comité constitutionnel de la réforme et du progrès à partir de 1847. Il est nommé au Conseil législatif en 1855.

Il a publié un catalogue de sa collection d'oeuvres d'art en 1852.

Il est décédé à Québec le 21 juin 1855. Il est inhumé dans la chapelle Sainte-Anne de la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec.

Il avait épousé à Québec, en 1818, Geneviève Damien, fille de Joseph Damien, navigateur, et de Catherine Parant.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • KAREL, David. Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes et orfèvres. Québec, Musée du Québec / Les Presses de l'Université Laval, 1992. 962 p.
  • PORTER, John R. « Légaré, Joseph ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • PORTER, John R. « Légaré, Joseph ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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