Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Estèbe, Guillaume

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1701 – après 1779

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Seigneur / agent seigneurial

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Plaques commémoratives associées (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né dans la paroisse de la Sainte-Trinité de Gourbit, en France, en 1701, Guillaume Estèbe est le fils d'Arnaud (Armand) Estèbe, marchand, et d'Élisabeth Garde.

En 1729, Estèbe se trouve à Québec, où il est marchand forain. En 1737, il achète une maison sur la rue Saint-Pierre à Québec, qu'il vend treize ans plus tard. Vers 1752, il fait ériger une autre résidence sur la même rue. En 1744, il reçoit en concession la seigneurie de La Gauchetière près du lac Champlain, puis acquiert un arrière-fief dans la seigneurie de Notre-Dames-des-Anges en 1753.

Estèbe est nommé conseiller au Conseil supérieur en 1736. Après avoir acquis des droits dans la pratique de la pêche aux phoques sur la côte du Labrador en 1739, il s'associe avec Henri-Albert de Saint-Vincent pour l'exploitation de la concession de Petit Mécatina l'année suivante. De 1740 à 1754, il occupe la fonction de garde-magasin du roi à Québec. En 1741, l'intendant Gilles Hocquart le charge de diriger et d'administrer les forges du Saint-Maurice en faillite. Estèbe construit une bonne part de sa fortune grâce à ses liens avec l'intendant François Bigot et certains de ses amis. Avec Jacques-Michel Bréard, il reçoit une concession en 1748 et participe à plusieurs entreprises commerciales. Avec Pierre Claverie, il s'occupe d'un magasin à Québec, surnommé La Friponne, au début des années 1750. Il rentre en France vers 1758.

À la suite du procès surnommé l'affaire du Canada, Estèbe est incarcéré à la Bastille à Paris. Avec d'autres membres de l'administration coloniale, dont Bigot, il est accusé de malversations. À la fin de sa carrière, il occupe le poste de secrétaire du roi à la chancellerie de Bordeaux.

Il est décédé, probablement en France, après 1779.

Il avait épousé à Beaumont, près de Québec, en 1733, Élisabeth-Cécile Thibierge, fille d'Étienne Thibierge.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BARRY, Francine. « Estèbe, Guillaume ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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