Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dodier, Marie

Type :

Personne

Autre(s) nom(s) :

  • Daudier, Marie
  • Marie Daudier de la Passion
  • Marie de la Passion
  • Marie Dodier de la Passion
  • Soeur Marie de la Passion

Date :

  • 1643‑01‑27 – 1710‑06‑03

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Groupes associés (1)

Personnes associées (2)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Baptisée le 27 janvier 1643 à Igé, en France, Marie Dodier est la fille de Sébastien Dodier et de Marie Belhomme.

Marie Dodier arrive au Canada vers 1644. Elle intègre le pensionnat des Ursulines de Québec le 16 août 1653, son père ayant payé sa pension pour trois ans avant de retourner en France. Appelée par la vie religieuse, elle entre au noviciat de la communauté en 1657. Elle prend le nom de Marie de la Passion en 1658, puis effectue sa profession le 4 mars 1660.

Au cours de sa vie religieuse, Marie de la Passion est une soeur converse. Ses tâches sont essentiellement d'ordre manuel. Elle assiste au fil des ans à de dures épreuves qui affectent les Ursulines de Québec, dont la mort de leur bienfaitrice Marie-Madeleine de Chauvigny de La Peltrie en 1671 et celle de leur fondatrice Marie Guyart de l'Incarnation en 1672. La religieuse est également témoin de l'incendie qui détruit le monastère de son ordre en 1686.

Elle est décédée à Québec le 3 juin 1710.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : « Ayant toute sa vie rempli dignement les fonctions de son état, nous pouvons dire sans exagération qu'elle a parfaitement rempli les fonctions de son état et que très difficilement en pouvons nous trouver une pareille. Dès l'âge de onze ans, elle fut mise à aider nos soeurs converses dans leurs travaux et, depuis ce temps-là jusqu'à sa mort, elle a toujours soutenu le faix du travail sans jamais se relâcher, se portant avec joie et charité à soulager tout le monde n'attendant pas qu'on la prie, mais prévenant avec un coeur et un visage ouvert les personnes qui avaient besoin de son assistance. [...] Elle possédait parfaitement l'esprit de sa vocation étant laborieuse, humble et charitable, fidèle à la garde de ses règles et disposée à obliger tout le monde, ne se plaignant jamais d'avoir trop d'occupation, fuyant l'oisiveté et étant toujours prévenante dans les travaux communs.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • Centre de recherche d'histoire quantitative de l'Université de Caen Basse-Normandie. Programme de Recherche sur l'Émigration des Français en Nouvelle-France [En Ligne]. http://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 2. Québec, 1864. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Registre des entrées et sorties des petites filles françaises et sauvages de 1641 à 1682. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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