Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Lapalme, Georges-Émile

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Désignation Personnage historique Ministre de la Culture et des Communications 2016-04-01

Statuts antérieurs

  • Proposition de statut national, 2014-07-03
 
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 14 janvier 1907 à Montréal, Georges-Émile Lapalme est le fils d'Euclide Lapalme, manufacturier, et de Valéda Bazinet.

En 1918, Lapalme entre au Séminaire de Joliette où il fait des études classiques. Sept ans plus tard, il commence ses études en droit à l'Université de Montréal. Après son admission au barreau, il s'installe à Joliette en 1929 où il pratique le droit. En 1939, il s'associe avec Charles-Édouard Ferland. Il agit comme conseiller du Barreau des Laurentides en 1946. Il est fait conseil en loi de la reine en 1960.

En marge de ses études et de sa pratique du droit, Lapalme s'engage dans le milieu journalistique. En 1926 et en 1927, il est secrétaire du Quartier Latin, journal des étudiants de l'Université de Montréal. En 1947, il fonde le Joliette Journal dans lequel il publie une chronique culturelle et une autre politique.

Lapalme est député de la circonscription de Joliette-l'Assomption-Montcalm pour le Parti libéral du Canada à la Chambre des communes de 1945 à 1950, puis député de la circonscription de Montréal-Outremont pour le Parti libéral du Québec à l'Assemblée législative de la province de Québec de 1953 à 1966. Il est chef du Parti libéral du Québec de 1950 à 1958 et chef de l'opposition officielle de 1950 à 1960. En 1959, il rédige le programme électoral des libéraux qui sera mis en application pendant la Révolution tranquille. Après la victoire des libéraux aux élections de 1960, Lapalme occupe les postes de vice-premier ministre et de procureur général dans le gouvernement de Jean Lesage. En 1961, il devient le premier titulaire du ministère des Affaires culturelles, poste qu'il occupe jusqu'en 1964. Pendant ces années, il crée l'Office de la langue française, renforce les relations entre la France et le Québec et mène plusieurs actions visant à soutenir les artistes, les musées, les bibliothèques publiques et la protection du patrimoine. En raison de son rôle primordial dans le domaine de la culture, Lapalme est ainsi considéré comme un des pères de la Révolution tranquille.

Après sa carrière politique, Lapalme est nommé président de la Société de développement de l'industrie cinématographique canadienne en 1968. De 1972 à 1978, il est président de la Commission des biens culturels du Québec. En 1978, il est président de la Commission d'enquête sur la disparition de biens culturels à place Royale.

Il a publié Pour une politique (1959). Il a également écrit ses mémoires qui ont été publiées en trois volumes : Le bruit des choses réveillées (1969), Le vent de l'oubli (1970) et Le paradis du pouvoir (1973).

Il est décédé à Montréal le 5 février 1985.

Il avait épousé à Montréal, en 1935, Maria Langlois, fille de Léonidas Langlois et de Maria Perreault.

Ce personnage historique a été désigné par le ministre de la Culture et des Communications le 1er avril 2016.

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Intérêt patrimonial

Ce personnage historique est désigné pour les motifs suivants:

Avocat, journaliste et homme politique, Georges-Émile Lapalme est considéré comme l'un des pères de la Révolution tranquille. D'abord vice-premier ministre et procureur général au sein du gouvernement de Jean Lesage, il devient, en 1961, le premier titulaire du ministère des Affaires culturelles, poste qu'il occupe jusqu'en 1964. Pendant ces années, il crée entre autres l'Office de la langue française, renforce les relations du Québec avec la France et mène plusieurs actions visant à soutenir les artistes, à développer les musées et les bibliothèques publiques, et à préserver le patrimoine. Plusieurs de ses initiatives seront poursuivies et bonifiées par ses successeurs à la tête du ministère des Affaires culturelles, devenu le ministère de la Culture et des Communications.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Assemblée nationale du Québec [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/fr/index.html
  • HARVEY, Fernand. « Georges-Émile Lapalme et la politique culturelle du Québec : genèse, projet et désillusion ». Les Cahiers des dix. No 64 (2010), p. 1-46.
  • Ministère de la Culture et des Communications du Québec et Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie. Les prix du Québec [En Ligne]. http://www.prixduquebec.gouv.qc.ca
  • PANNETON, Jean-Charles. Georges-Émile Lapalme, précurseur de la Révolution tranquille. Études québécoises, 53. Montréal, VLB, 2000. 190 p.
  • Parlement du Canada. Parlement du Canada [En Ligne]. http://www.parl.gc.ca/

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