Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Boullongne, Philippe-Gertrude de

Type :

Personne (Femme)

Autre(s) nom(s) :

  • Bologne, Philippe-Gertrude de
  • Boullogne, Philippe de
  • Boullongne, Philippine-Gertrude de
  • Boulogne, Philippe-Gertrude de
  • Boulonge, Philippe-Gertrude de
  • Boulongue, Philippe-Gertrude de
  • Mère de Saint-Dominique
  • Philippe-Gertrude de Boullongne de Saint-Dominique
  • Philippe-Gertrude de Boulogne de Saint-Dominique
  • Philippe-Gertrude de Saint-Dominique

Date :

  • 1605‑02‑07 – 1667‑08‑20

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Membre d'une communauté religieuse

Éléments associés

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (2)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Baptisée vraisemblablement le 7 février 1605 à Ravières, en France, Philippe-Gertrude de Boullongne (Boulogne) est la fille de Florentin de Boullongne et d'Eustache Quéan (Quen, Queau).

En 1643, Philippe-Gertrude de Boullongne se joint à la Société de Notre-Dame de Montréal, une organisation à vocation pieuse formée à Paris dans l'intention de convertir les autochtones de la Nouvelle-France au catholicisme et de les sédentariser. Cette année-là, elle s'embarque à La Rochelle en compagnie de sa soeur Marie-Barbe et du mari de celle-ci, Louis d'Ailleboust de Coulonge et d'Argentenay.

Philippe-Gertrude de Boullongne arrive dans la colonie en 1643. Elle demeure pendant cinq ans à l'intérieur du fort de Ville-Marie (Montréal), dans la maison de d'Ailleboust et de sa soeur. Auprès du père Gabriel Druillettes, elle étudie les langues algonquine et huronne. À l'hiver 1645-1646, elle prête assistante à Jeanne Mance à l'Hôtel-Dieu. Lorsque son beau-frère est nommé gouverneur de la Nouvelle-France en 1648, elle s'établit avec le couple au château Saint-Louis à Québec, pour quelques semaines.

Appelée par la vie religieuse, Philippe-Gertrude de Boullongne entre au noviciat des Ursulines de Québec en 1648. Elle y reçoit les enseignements de Marie Guyart de l'Incarnation. L'année suivante, au moment de sa vêture, elle prend le nom de Philippe-Gertrude de Saint-Dominique. Elle effectue ensuite sa profession le 9 décembre 1650 et, à la fin du mois, elle assiste à l'incendie qui détruit le monastère de son ordre. Au sein de sa communauté, l'ursuline se livre notamment à l'instruction des Algonquines et des Huronnes.

Elle est décédée à Québec le 20 août 1667.

Les Annales du monastère des Ursulines de Québec mentionnent à son sujet : «C'était une fille de grande vertu, unie à Dieu, silencieuse, douce et débonnaire, charitable, patiente. Un flux hépatique qu'elle a porté plus de deux ans avant son décès en sont des preuves évidentes.»

Selon les Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec : «C'était une fille fort intérieure, silencieuse, exacte et régulière, pieuse et charitable, d'une humeur douce et accommodante.»

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Références

Notices bibliographiques :

  • Centre de recherche d'histoire quantitative de l'Université de Caen Basse-Normandie. Programme de Recherche sur l'Émigration des Français en Nouvelle-France [En Ligne]. http://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/
  • DAVELUY, Marie-Claire. « Ailleboust de Coulonge et d'Argentenay, Louis d' ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • DAVELUY, Marie-Claire. « Bibliographie de la Société de Notre-Dame de Montréal (1639-1663) accompagnée de notes historiques et critiques (suite) ». Revue d'histoire de l'Amérique française. Vol. 15, no 4 (1962), p. 611-616.
  • DEROY-PINEAU, Françoise. Jeanne Mance. De Langres à Montréal : la passion de soigner. Montréal, Bellarmin, 1995. 167 p.
  • GAGNON, Ernest. Louis d'Ailleboust. Montréal, Librairie Beauchemin Limité, 1942. 189 p.
  • OURY, Guy-Marie. Marie de l'Incarnation (1599-1672), Correspondance. Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 1985. 1071 p.
  • PROVOST, Honorius. « Boullongne (Boulogne, Boulonge, Boullogne ou Boulongue), Marie-Barbe de (Ailleboust de Coulonge et d'Argentenay) ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • ROY, Pierre-Georges. À travers l'histoire des Ursulines de Québec. Québec, 1939. s.p.
  • SAINT-THOMAS, mère. Les Ursulines de Québec depuis leur établissement jusqu'à nos jours. Tome 1. Québec, C. Darveau, 1863. 579 p.
  • s.a. Actes de professions et de sépultures des Ursulines de Québec, 1688 à 1781. Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.
  • s.a. Annales du monastère des Ursulines de Québec de 1639 à 1984. Tome 1 (1639-1822). Québec, Archives du monastère des Ursulines de Québec, s.d. s.p.

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