Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bertrand, Charles

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Charles-Frédéric, Bertrand
  • Charles-Frédéric-Adolphe, Bertrand

Date :

  • 1824‑01‑11 – 1896‑04‑02

Occupation :

  • Député
  • Industriel - forêt
  • Maire
  • Personnalité d'affaires
  • Propriétaire foncier
  • Seigneur / agent seigneurial

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (2)

Personnes associées (3)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 11 janvier 1824 dans la seigneurie de l'Île-Verte (L'Isle-Verte), Charles Bertrand est le fils de Louis Bertrand, marchand, député et seigneur, et d'Appoline Saindon.

Après avoir effectué ses classes primaires à L'Isle-Verte, Bertrand amorce en 1834 sa formation au petit séminaire de Québec. Il y reste jusqu'en 1840, sans toutefois terminer ses études.

Dans la seigneurie de l'Île-Verte, Bertrand travaille pour l'entreprise familiale en pleine expansion. Il s'associe avec son père en 1845 et oeuvre dans le commerce du bois. En 1850, il reçoit de celui-ci la seigneurie, ainsi que plusieurs infrastructures qui y sont rattachées, dont des moulins à farine, un moulin à carder et des parts dans un moulin à scier. Il s'allie avec Antoine Rousseau en 1865 pour fonder la fonderie Bertrand, spécialisée dans la conception d'instruments aratoires et de voitures. Leur association dure trois ans. En 1871, il hérite d'une large part des possessions paternelles, notamment des concessions forestières dans le canton de Cabano, qu'il exploite à partir de 1873. Il se lance dans le commerce de bois de fuseaux à Saint-Simon et à Sainte-Anne-des-Monts. En 1877, il prend son fils Charles-Georges de même que Jean-Baptiste Raymond pour partenaires. Il siège, vers 1888, sur le conseil d'administration de la Compagnie de chemin de fer de Témiscouata. En 1894, il a des difficultés avec son entreprise, éprouvée par la compétition et les incendies. Ses actifs sont saisis après sa mort.

Engagé en politique, Bertrand siège à la mairie de Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte (L'Isle-Verte) en 1859 et de 1881 à 1885. Favorable à la Confédération, il est élu par acclamation en 1867 comme député fédéral de la circonscription de Témiscouata (Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques) sous la bannière du Parti conservateur. Il est battu aux élections de 1872.

Bertrand participe au développement intellectuel de sa région. En 1859, il s'implique à titre d'officier trésorier au sein de l'Institut littéraire de L'Isle-Verte, un organisme qui cherche à favoriser l'instruction et la connaissance en assemblant une collection d'ouvrages divers et en tenant une salle de lecture.

Il est décédé à Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte le 2 avril 1896. Il est inhumé dans le cimetière paroissial.

Il avait épousé à Saint-Georges-de-Kacouna (Cacouna), en 1850, Arthémise Dionne, fille de Benjamin Dionne, marchand et député, et de Léopoldine Clémentine Josephte Fraser.

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Références

Notices bibliographiques :

  • FLAMAND-HUBERT, Maude. Louis Bertrand à L'Isle-Verte : propriété foncière et exploitation des ressources. Québec, Presses de l'Université du Québec, 2012. 157 p.
  • GAUVREAU, Charles-Arthur. L'Isle-Verte. Lévis, Mercier & Cie, Imprimeurs et Relieurs, 1889. 253 p.
  • LECHASSEUR, Antonio. « Bertrand, Charles ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • LESSARD, Michel. « La maison Louis-Bertrand de l'Isle-verte ». Continuité. No 65 (1995), p. 14-16.
  • Parlement du Canada. Parlement du Canada [En Ligne]. http://www.parl.gc.ca/

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