Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Raymond, Jean-Moïse

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Raymond, Jean-Moyse

Date :

  • 1787‑01‑05 – 1843‑02‑08

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Député
  • Fonctionnaire
  • Manufacturier

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Groupes associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 5 janvier 1787 à La Tortue (Saint-Mathieu), Jean-Moïse Raymond est le fils de Jean-Baptiste Raymond, commerçant, et de Marie-Clotilde Girardin.

Raymond étudie au collège Saint-Raphaël à Montréal de 1798 à 1805.

Après ses études, Raymond s'associe à son père dans l'entreprise Jean-Baptiste Raymond et Fils et prend une part active dans les transactions foncières de son père ainsi que dans l'entreprise familiale. En 1814, il reçoit un établissement commercial comme avance sur son héritage. Après le décès de son père en 1825, il maintient ses activités commerciales jusqu'en 1839. Cette année-là, il ouvre, probablement à Saint-Jacques-de-l'Achigan (Saint-Jacques), une distillerie de whisky.

Impliqué en politique, Raymond milite en 1822 dans un mouvement organisé par le Parti canadien qui veut contrer le projet d'union du Bas et du Haut-Canada. De 1824 à 1827, il représente la circonscription de Huntingdon à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada puis, de 1830 à 1838, celle de Laprairie (La Prairie). Il prend part aux travaux des comités permanents et spéciaux sur le commerce. Il appuie d'abord le Parti canadien puis le Parti patriote notamment lors du vote sur les 92 Résolutions, mais ne participe pas aux assemblées locales de mobilisation tenues par les patriotes. En 1841, il est élu par acclamation dans la circonscription de Leinster. Il quitte son siège en 1842 lorsqu'il prend le poste de greffier du comté de Leinster. Au cours de son mandat, il dénonce à plusieurs reprises l'Union des deux Canadas.

Raymond est major dans la milice de Boucherville en 1813. Il exerce aussi le rôle de juge de paix dans le district de Montréal en 1830 et d'inspecteur d'écoles dans le comté de Laprairie en 1831.

Il est décédé à Saint-Jacques-de-l'Achigan le 8 février 1843. Il est inhumé à L'Assomption.

Il avait épousé à Laprairie, en 1810, Archange Denaut, fille de François Denaut, marchand, et d'Archange Sénécal; puis, à L'Assomption, en 1815, Angélique Leroux d'Esneval, fille de Laurent Leroux d'Esneval, marchand, et de Marie-Esther Loisel.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • DEVER, Alan. « Raymond, Jean-Moïse (Jean-Moyse) ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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