Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Mercier, Henri

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Crevier, Bélanger, Lemieux et Mercier
  • Gagnier, Derome et Mercier

Date :

  • 1904‑02 – 1998‑03

Occupation :

  • Architecte

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (24)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 17 février 1904 à Saint-Martin (Laval), Henri Mercier est le fils d'Albert Mercier, agriculteur, et de Bernadette Brien.

De 1917 à 1925, Mercier fréquente le Collège de L'Assomption. Il entreprend par la suite une formation d'architecte à l'École des beaux-arts de Montréal et obtient son diplôme en 1930. Vers 1937, il entre dans l'Association des architectes de la province de Québec.

En début de carrière, Mercier travaille pour la Ville de Montréal. Puis, en 1944, il ouvre sa première firme d'architecte en association avec Gaston Gagnier et Gérard Derome. En 1949, il s'associe avec Jean Crevier, Paul-Marie Lemieux et Yves Bélanger pour former l'agence Crevier, Bélanger, Lemieux et Mercier. Après le départ de Bélanger en 1954, il maintient son association avec Lemieux et Crevier. Lors de la dissolution de cette association en 1975, il s'associe avec son fils Pierre. Il poursuit la pratique du métier d'architecte jusqu'à sa mort.

Au cours de sa carrière, Mercier conçoit beaucoup de bâtiments religieux. Il participe notamment à la conception de l'église de Saint-Thomas-Apôtre (l'église de la mission catholique Notre-Dame-des-Philippines) (1949-1950), ainsi que l'église de Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Drummondville (1949-1950). Il trace aussi les plans de l'église Saint-Jean-Gualbert à Laval (1953-1954) et des églises de Sainte-Louise-de-Marillac (1954), de Saint-Jude (1954-1955) et de Saint-Antonin (1959-1960) à Montréal. Oeuvrant également en architecture civile, il participe entre autres à la conception du sanatorium Saint-Joseph (1947-1950), à l'agrandissement de l'annexe de l'hôtel de ville de Montréal (1957-1960) et à la construction de l'école Joseph-Charbonneau (1979).

En plus de sa pratique de l'architecture, Mercier est impliqué dans diverses institutions connexes au métier. En 1953, il est nommé fellow de l'Institut royal d'architecture du Canada (IRAC). L'année suivante, il est engagé à titre de professeur de pratique professionnelle à l'école des Beaux-Arts de Montréal. En 1956 et en 1960, Mercier est élu président de l'Association des architectes de la province de Québec. En 1962, il est président de l'Association des anciens du Collège de L'Assomption et, l'année d'après, doyen des fellows de l'IRAC. Premier secrétaire de rédaction de la revue ARQ Architecture-Québec, il joue un rôle important dans la mise sur pied de cette publication.

Il est décédé à Montréal le 17 mars 1998.

Il avait épousé, en 1937, Renée Boyer; puis, en 1964, Estelle Boissy.

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Références

Notices bibliographiques :

  • HILL, Robert G. Biographical Dictionary of Architects in Canada, 1800-1950 [En Ligne]. http://dictionaryofarchitectsincanada.org/
  • MERCIER-BOYER, Pierre. « Laurier d'or 1997 : Henri Mercier (85e) ». L'Association des anciens et des anciennes du Collège de l'Assomption. L'Association des anciens et des anciennes du Collège de l'Assomption [En ligne]. http://www.aaacla.qc.ca/page.asp?ID_MESSAGE=116
  • s.a. « Décès du doyen des architectes, Henri Mercier (1904-1998) ». ARQ. No 102 (1998), p. 22.

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