Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

McGill, James

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Synthèse

Né le 6 octobre 1744 à Glasgow (Écosse), James McGill est le fils de James McGill, marchand, et de Margaret Gibson.

McGill entre à l'université de Glasgow en 1756.

Présent au Canada en 1766, McGill se dirige vers les Pays d'en haut au service du marchand de Québec, William Grant, et semble avoir passé l'hiver à la baie des Puants (Green Bay, lac Michigan). Il continue ses activités de traite des fourrures et se trouve à Montréal en 1770 et près de Fond du Lac (Wisconsin) en 1771-1772.

À partir de 1767, McGill agit à son propre compte. Il s'associe en 1769 avec Isaac Todd puis, avec son frère John McGill vers 1770. Cinq ans plus tard, les frères Benjamin et Joseph Frobisher les rejoignent. Il renouvelle ce dernier partenariat en 1781, puis en 1783. Il est, avec Todd, un des plus importants actionnaires de la Compagnie du Nord-Ouest et concentre dorénavant ses activités dans le sud des Grands Lacs. La cession de la région de l'Ohio aux États-Unis en vertu du traité de Paris en 1783 lui cause des problèmes pour ses affaires. En 1808, il fait partie du mouvement de protestation contre l'ingérence des États-Unis dans les expéditions des trafiquants de fourrures à Niagara (Niagara Falls). Il se retire de la traite des fourrures peu après et se consacre à la spéculation foncière. Il acquiert des terres dans le Haut-Canada, à Montréal et dans les cantons de Hunterstown et de Stanbridge, dans le Bas-Canada.

Fixé à Montréal en 1775, McGill semble avoir adopté les positions politiques du groupe de marchands anglo-américains en signant, en 1770 et en 1774, des pétitions pour une assemblée générale. Il est l'un de ceux qui ont négocié, et signé, la capitulation de la ville de Montréal en 1775. Sa maison a été l'un des lieux de rassemblement des loyalistes et ses caves ont été pillées par les rebelles.

McGill occupe en 1776 le poste de juge de paix. Renouvelé à plusieurs reprises dans cette fonction, il est alors initié au gouvernement de Montréal. En 1788 et 1789, il siège à une commission d'enquête qui examine les prétentions de lord Amherst pour les biens des Jésuites. En 1798, il participe à l'établissement de la colonie royaliste française de Windham (Richmond Hill, Ontario). À partir de 1800, il surveille la construction de la route à péage de Lachine (Montréal) puis la démolition des murs de Montréal.

En 1787, McGill est major dans la milice de Montréal et colonel-commandant en 1810. Il fait partie de l'état-major en 1812 même s'il ne fait pas campagne. Élu député de la circonscription de Montréal-Ouest à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada en 1792, il est nommé au conseil exécutif et pressenti au poste de président de la Chambre d'assemblée la même année. Après s'être retiré pendant quatre ans, il est élu député de Montréal-Ouest en 1800 et de Montréal-Est en 1804. Il est président intérimaire du conseil exécutif en 1813.

À son décès, McGill lègue £10 000 et son domaine de Burnside à Montréal pour la fondation d'un collège ou d'une université qui devra porter son nom.

Il est décédé à Montréal le 19 décembre 1813. Il est inhumé dans le cimetière du Square-Dufferin (cimetière du Mont-Royal), puis sa dépouille est transférée sur le terrain de l'université McGill.

Il avait épousé à Montréal, en 1776, Charlotte Guillimin, fille de Guillaume Guillimin et de Marie-Claude-Geneviève Foucault.

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Références

Notices bibliographiques :

  • COOPER, John Irwin. « McGill, James ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • GORDON, Stanley. « McGill, James ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
  • OUELLET, Fernand. « Frobisher, Benjamin ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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