Maheux, Arthur
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Mgr Maheux
Date :
- 1884‑06‑22 – 1967‑08‑30
Occupation :
- Directeur / administrateur
- Historien
- Évêque / cardinal
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Sainte-Julie de Mégantic, aujourd'hui (Laurierville, le 22 juin 1884, Arthur Maheux est le fils de Joseph Maheux, cultivateur, et de Célina Gagné.
Maheux fait ses études à l'Université Laval, où il obtient un baccalauréat en arts en 1904 et un doctorat en théologie en 1908.
Ordonné prêtre en 1908, il enseigne quelques années au séminaire de Québec, avant de poursuivre sa formation. Il se rend alors à Paris où il reçoit une licence en lettres de la Sorbonne en 1915, puis un diplôme supérieur en philologie de l'École des hautes études en 1917.
De retour à Québec en 1918, il reprend ses fonctions d'enseignant et occupe diverses fonctions dans l'administration du séminaire de Québec et de l'Université Laval. Il est ainsi préfet des études au séminaire de Québec de 1923 à 1927, directeur du Bureau de direction de l'enseignement secondaire des jeunes filles de 1930 à 1938, secrétaire général et modérateur de l'Université Laval de 1931 à 1938, archiviste des Archives du séminaire de Québec et de l'Université Laval de1938 à 1966 et directeur chargé des relations extérieures de 1939 à 1948. Il enseigne également à l'École normale supérieure en plus d'être le titulaire de la chaire d'histoire du Canada et directeur de l'Institut d'histoire et de géographie de l'Université Laval de 147 à 1954.
Pratiquant le métier d'historien, l'abbé Maheux est appelé à donner de nombreuses conférences sur l'histoire du Canada et à participer à des causeries à la radio. Il fait la promotion de l'identité canadienne-française et privilégie la bonne entente entre les francophones et les anglophones. Ses positions le rendent populaire auprès des Canadiens anglais, mais l'éloignent des nationalistes canadiens-français.
Il a écrit de nombreux articles dans les journaux et les revues, en plus de quelques essais et biographies, dont Ton histoire est une épopée [...] (1941), et Pourquoi sommes-nous divisés? (1943).
Il est décédé à Québec le 30 août 1967.
