Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Boîte à épices

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Plat à condiments
  • Plat compartimenté

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1740 – avant 1760 (Contexte archéologique)
  • avant 1750 – (Typologie)
  • 1992 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Description

La boîte à épices en faïence blanche de grand feu est un récipient utilisé pour le service des épices. L'objet, fabriqué entre 1720 et 1740 environ, est fragmenté et incomplet. L'artéfact à décor polychrome comprend un couvercle qui mesure 12 cm de longueur, 9,5 cm de largeur et 2,2 cm de hauteur. Le plat mesure 6,5 cm de longueur, 8,2 cm de largeur et 3,8 cm de hauteur.

Provenance archéologique :

  • CeEt-46 > Opération 4 > Sous-opération J > Lot 3 > Numéro de catalogue 33

Contexte archéologique :

  • Latrines

Fonctions / usages :

La boîte à épices est un récipient à compartiments muni d'un couvercle utilisé pour le service des épices comme le poivre, les clous de girofle et la muscade.

Lieu de production :

  • Europe > France > Seine-Maritime > Rouen

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Moulé

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite fine (Faïence blanche)

Technique de décoration :

  • Peint

Motif décoratif :

  • Floral
  • Géométrique
  • Végétal

Décor :

Des décors peints en bleu et en rouge sont rehaussés de noir sur les parois extérieures du couvercle et de la boîte. Une bordure à réserves à demi-lotus, croisillons et points alternés orne le bord de chaque élément. Des bouquets de feuilles complètent la composition.

Dimensions :

  • Hauteur, Couvercle (Mesurée / subsistant) : 2,2 centimètre(s)
  • Hauteur, Base (Mesurée / subsistant) : 3,8 centimètre(s)
  • Hauteur intérieure, Base (Mesurée / subsistant) : 8,2 centimètre(s)
  • Largeur, Couvercle (Mesurée / subsistant) : 9,5 centimètre(s)
  • Longueur, Base (Mesurée / subsistant) : 6,5 centimètre(s)
  • Longueur, Couvercle (Mesurée / subsistant) : 12 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de parties composantes :

2

Nom des parties composantes :

  • Base compartimentée
  • Couvercle

Nombre de fragments :

7

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 10
  • Numéro archéologique : CeEt-46-4J3-33
  • Numéro précédent : CeEt-46-4J4
  • Numéro précédent : CeEt-46-4J3, 4-33

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Écaillage : Sur glaçure  
  • Faïençage : Sur glaçure  

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1999-03-04
 

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Informations historiques

La boîte à épices en faïence blanche est fabriquée en France entre 1720 et 1740. Son bord à contour uni indique qu'elle est fabriquée avant 1740. La boîte est ornée d'un décor peint en rouge et bleu composé d'une bordure à réserves à demi-lotus, croisillons et points alternés et de bouquets de feuilles qui rappelle les productions de Rouen du deuxième quart du XVIIIe siècle. Cette couleur rouge à base d'argile, typique de Rouen, est désignée comme « rouge de terre », « mine rouge » ou « bol d'Arménie ». Elle est mise au point vers 1700 et demeure en usage jusque vers 1760. Finalement, la frise peinte sous le bord externe est inspirée de la porcelaine de Chine du début du XVIIIe siècle, et son rendu est inspiré de la porcelaine de type « Imari ».

La boîte à épices est un récipient à compartiments muni d'un couvercle utilisé pour le service des épices. Elle est divisée en trois compartiments pour abriter les trois épices les plus en vogue au XVIIIe siècle : le poivre, la cannelle ou les clous de girofle, et la muscade. La boîte à épices témoigne d'un niveau de vie élevé, compte tenu du prix des épices.

L'artéfact est mis au jour en 1992 dans les latrines du pavillon sud de la maison Charles-Aubert-de-La-Chesnaye, dans le secteur de Place-Royale, à Québec. Ces installations sanitaires sont construites en 1679 pour Charles Aubert de La Chesnaye (1632-1702), principal homme d'affaires de la Nouvelle-France au XVIIe siècle. L'objet est associé à l'utilisation de ces latrines entre 1740 et 1760, période correspondant à l'occupation des lieux par François Martel de Brouague (1692-1761).

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La boîte à épices en faïence blanche a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un rare exemple de boîte à épices qui, de plus, est conservée avec son couvercle. Elle a aussi été choisie parce qu'elle est associée à un personnage historique de la Nouvelle-France, François Martel de Brouague (1692-1761).

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Localisation informelle :

    Réserve archéologique de la Ville de Québec

    Code Borden

    CeEt-46      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • CLOUTIER, Céline. De la stratification archéologique à la stratification sociale. Hygiène urbaine et conditions de vie de six familles ouvrières du Faubourg Saint-Roch à Québec au XIXe siècle. Cahiers d'archéologie du CÉLAT, 16. Québec, CÉLAT, 2004. 136 p.
    • MOSS, William, dir., Céline CLOUTIER, Catherine FORTIN, Ostéothèque de Montréal et Serge ROULEAU. L'archéologie de la maison Aubert-de-La-Chesnaye à Québec (CeEt-46). Cahiers d'archéologie du CÉLAT, 3. Sainte-Foy, CÉLAT, 1998. 458 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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