Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Monckton, Robert

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Synthèse

Né le 24 juin 1726 dans le Yorkshire, en Angleterre, Robert Monckton est le fils de John Monckton, homme politique, et d'Elizabeth Manner.

Militaire de carrière, Monckton reçoit en 1741 une commission dans le 3e régiment des Foot Guards de l'armée britannique. Cette année-là, il s'embarque pour les Flandres en vue de participer à la guerre de succession d'Autriche. Promu capitaine en 1744, il accède au grade de major en 1747, puis de lieutenant-colonial en 1751. L'année suivante, il entre au parlement britannique et occupe le siège de Pontefract, fief électoral de sa famille, après la mort de son père.

En 1752, Monckton est affecté en Nouvelle-Écosse où il assume le commandement du fort Lawrence. Nommé président d'un conseil de guerre à Halifax en juin 1753, il accepte ensuite de siéger au Conseil de la Nouvelle-Écosse. Deux ans plus tard, l'officier dirige une opération militaire dans la baie de Chignectou contre les forts Beauséjour et Gaspareaux. Après deux semaines de siège, les garnisons des deux places fortes françaises capitulent.

À la suite de cette victoire, Monckton reçoit les ordres du lieutenant-général Charles Lawrence d'expulser les Acadiens qui refusent de prêter le serment d'allégeance envers la couronne britannique. Il exécute cette consigne en brûlant les villages et en dirigeant la déportation de 1 100 hommes rassemblés à Beaubassin. Nommé lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse en 1755, il agit à deux occasions à titre de gouverneur de la colonie britannique.

À l'automne 1758, Monckton conduit plus de 2 300 hommes dans une expédition visant à détruire les villages le long de la rivière Saint-Jean et à forcer les Acadiens à regagner Québec. Quelques mois plus tard, il obtient le grade de commandant en second des troupes de terre. Sous les ordres du général James Wolfe, il dirige à l'été 1759 quatre régiments qui prennent le contrôle de la rive sud du Saint-Laurent, à la hauteur de Québec. Le 13 septembre, l'officier mène le débarquement décisif à l'anse au Foulon. Plus tard dans la journée, il commande l'aile droite de l'armée britannique sur les plaines d'Abraham. Après la capitulation de Québec, il prend le commandement de la ville et de la région avoisinante.

À l'automne 1759, Monckton est nommé colonel du 17e régiment d'infanterie puis, l'année suivante, commandant des troupes britanniques de la colonie du sud. Promu major général en 1761, il obtient quelques mois plus tard le poste de gouverneur et de commandant en chef de la province de New York. En 1762, il dirige sa dernière opération militaire et parvient à s'emparer de la Martinique.

En 1763, Monckton quitte l'Amérique pour se rendre en Angleterre. Il conserve sa fonction de gouverneur de New York jusqu'en 1765. La même année, il obtient ce même poste à Berwick-upon-Tweed, en Angleterre, et est promu lieutenant général en 1770. Il occupe la charge de député et de gouverneur de Portsmouth en 1778.

Il est décédé à Londres le 21 mai 1782. Il est inhumé dans la même ville, à l'église St Mary Abbot.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Collège Marianopolis. L'encyclopédie de l'histoire du Québec = The Quebec History Encyclopedia [En Ligne]. http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/
  • STEELE, I. K. « Monckton, Robert ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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