Nicolas, François
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Nicolas, François-Stanislas
Date :
- 1797 – 1839‑02‑15
Occupation :
- Enseignant / professeur
Patrimoine mobilier associé (2)
- Document (Charges of rebellion against Pierre René Narbonne, Amable Daunais, Constant Bousquet, Pierre Lavoie, Antoine Doré, Antoine Coupal dit La Reine, Théodore Béchard, François Camyré, François Bigonesse dit Beaucaire, Joseph Marceau dit Petit-Jacques et François Nicolas avec la résidence de chacun)
- Brochure (Procès politique, la reine vs Nicolas et al. accusés d'avoir mis à mort le 27 novembre 1837 pendant l'insurrection le nommé Joseph Armand dit Chartrand, l'un des volontaires au service de sa majesté stationés à St. Jean : cités pour répondre à cette accusation devant le tribunal ayant juridiction criminelle, dans ce district le 6 août 1838 et acquittés par le jury le 7 août 1838) - Oeuvre
Événements associés (3)
Groupes associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né en 1797 à Saint-Marc-de-Cournoyer (Saint-Marc-sur-Richelieu), François Nicolas est le fils d'Étienne Nicolas et de Louise Borgia Levasseur.
Instituteur, Nicolas est un patriote engagé. Il participe à toutes les assemblées qui précèdent les rébellions. Le 26 juin 1837, il est l'un des signataires d'un article invitant les citoyens du comté de l'Acadie (Saint-Jean-sur-Richelieu) à assister à une assemblée patriotique tenue le 12 juillet à Napierville. Le 27 novembre, lors de la bataille de Saint-Denis (Saint-Denis-sur-Richelieu), il dirige un groupe d'une vingtaine de patriotes armés.
Arrêté en janvier 1838, il est inculpé du meurtre du loyaliste Joseph Armand dit Chartrand le 31 août de la même année. Cinq jours plus tard, il subit un procès devant jury en compagnie de plusieurs de ses compatriotes au terme duquel il est acquitté. À l'automne 1838, il est capitaine au camp de Napierville et participe à la bataille d'Odelltown (Lacolle) à titre d'officier de brigade. Appréhendé puis emprisonné en novembre 1838, il est condamné à mort en février 1839 et pendu.
Il est décédé à Montréal le 15 février 1839.
Références
Notices bibliographiques :
- DAVID, Laurent-Olivier. Les patriotes de 1837-1838. Montréal et Paris, Lux, 2007. 335 p.
- FILTEAU, Gérard. Histoire des Patriotes. Sillery, Septentrion, 2003. 628 p.
- MESSIER, Alain. Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes 1837-1838. Montréal, Guérin, 2002. 497 p.