Maison Malo

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Immeuble patrimonial	Municipalité (Saint-Roch-de-l'Achigan)	2013-03-04
Statuts antérieurs Avis de motion de citation, 2012-12-03

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La maison Malo présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. « Aucune information ne nous permet de dater précisément la construction de la maison Malo. La première mention de la famille Malo se trouve sur le plan terrier de 1858 qui attribue la propriété du lot 639, soit le site actuel du 520, Ruisseau-Saint-Jean Sud à Narcisse Hayet dit Malo qui s'y serait installé lors de son premier mariage en 1856. Après son décès en 1882, la terre et la maison se retrouvent propriétés de son fils Omer Malo qui s'en départit en 1905 au profit de Joseph Riopel, marié à sa soeur Rosalinde Malo en 1892. La propriété demeurera entre les mains de la famille Riopel jusqu'en 1975, soit d'abord par Maxime, fils de Joseph qui en devient propriétaire vers 1920 et la cède à son tour à son fils Maurice vers 1952. Ce dernier la vend à son cousin Gérard Riopel en 1960 de qui Clément Locat l'achète en 1975 pour la transporter sur son site actuel du 110, route 341. »

La maison Malo présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. « Cette maison illustre parfaitement le modèle de la "maison québécoise", le type le plus courant dans le paysage architectural de Saint-Roch-de-l'Achigan. Résultat des influences française et anglaise et de l'adaptation au climat et au mode de vie des Québécois, c'est une maison dégagée du sol, à deux corps, dotée d'une galerie couverte en façade. La toiture cintrée à la base est couverte de tôle pincée et les murs d'un revêtement de planche à clin. Placées de façon asymétrique, les fenêtres à six carreaux de belle facture de la partie principale sont d'origine et celles de la partie secondaire, de même type, datent des années 1980. Les trois lucarnes sont un ajout des années 1970. Toutes les fenêtres sont munies de persiennes en saison d'été. Le bâtiment principal compte deux cheminées sur les murs pignons, dont la base était assise sur des armoires à l'étage. Le bâtiment secondaire était doté d'un foyer de pierre placé au mur pignon. Fait particulier, le corps principal de la maison, datant d'environ 1850, possède une structure de colombage briqueté, un exemple unique dans la région de Lanaudière. Le corps secondaire (appelé souvent cuisine d'été) qui date d'environ 1825 est construit de façon traditionnelle en pièces sur pièces assemblées à coulisses. La maison était couverte à l'origine d'une toiture de bardeaux de cèdre et de murs de planches posés verticalement. Lors de la restauration, on a privilégié la conservation des matériaux mis en place au tournant du 20e siècle, encore en bon état : la planche à clin sur les murs, la tôle "à la Canadienne" en façade avant et la tôle pincée à l'arrière sur la toiture, de même que les persiennes. Cette maison de ferme, sise jusqu'en 1975 au 520, Ruisseau-St-Jean-Sud et vouée à disparaître a été déplacée par te propriétaire actuel en bordure de la rivière Saint-Esprit. Elle a fait l'objet d'une restauration au cours des années 1970 et 1980 visant à lui redonner ses caractéristiques originales.»

Source : Municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan, 2013

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« Les éléments caractéristiques de la maison Malo et de ses bâtiments annexes liés à son implantation sont :
- Leur situation à l'écart de la route sur un vaste terrain paysager à l'intérieur d'un méandre de la rivière Saint-Esprit
Les éléments caractéristiques de la maison Malo et de ses bâtiments annexes liés à son intérêt architectural comprennent notamment :
Bâtiment principal :
- Son volume dégagé du sol, à deux corps rectangulaires, d'un étage et demi;
- Sa structure de colombage briqueté pour le corps principal et de pièces sur pièces pour le corps secondaire;
- Ses murs couverts de planche à clin et ses colonnes de bois tourné avec consoles de bois chantourné;
- Son toit à deux versants avec trois lucarnes en façade avant et larmier cintré dont le prolongement recouvre la galerie en façade, le tout couvert de tôle pincée;
- Ses fenêtres à six carreaux, la majorité d'origine, ses portes à quatre carreaux et ses persiennes;
- Ses trois cheminées dans les murs pignons.
Bâtiments accessoires :
Remise avec abri ouvert :
- Son lambris de planches de bois posées verticalement;
- Son toit avec larmier cintré couvert de tôle pincée;
- Ses fenêtres à quatre carreaux et ses portes de bois.
Gloriette (Pavillon de jardin) :
- Son garde-corsp et ses colonnes de bois tourné munies de consoles de bois chantourné;
- Son toit couvert de tôle pincée. »

Source : Municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan, 2013

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