Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bruyas, Jacques

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Bruyas, James

Date :

  • 1635‑07‑12 – 1712‑06‑15

Occupation :

  • Auteur
  • Interprète / traducteur
  • Linguiste
  • Membre d'une communauté religieuse
  • Missionnaire

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Événements associés (1)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Jacques Bruyas est né à Lyon, en France, le 13 juillet 1635.

Bruyas entre au noviciat de la Compagnie de Jésus à 16 ans. En 1666, devenu membre des Jésuites, il se joint à la mission canadienne et s'embarque pour la Nouvelle-France. À son arrivée à Québec, il est destiné aux missions iroquoises.

Le père Bruyas quitte Québec en juillet 1667 et atteint, deux mois plus tard, le village des Onneiouts où il fonde une mission. Le missionnaire y est confronté à divers problèmes, dont l'ivrognerie et l'hostilité des Autochtones, qui rendent sont travail d'évangélisation difficile. Il persiste toutefois dans sa tâche et apprend le dialecte onneiout. À quelques reprises, il oeuvre également auprès des Agniers. En 1670, il est nommé supérieur des missions iroquoises.

En 1679, Bruyas quitte les cantons iroquois pour s'établir à la mission de Kahnawake, réserve indienne située sur la seigneurie du Sault-Saint-Louis. Promu supérieur de la mission canadienne entre 1693 et 1698, il doit laisser la réserve pour résider à Québec. Le missionnaire retourne ensuite à Kahnawake où il continue son oeuvre de conversion des Iroquois jusqu'à sa mort.

Outre ses activités évangélisatrices, Bruyas agit comme négociateur. En 1699, le gouverneur Louis-Hector de Callière l'envoie à Boston, en compagnie de Michel Leneuf de La Vallière et de Beaubassin, afin de discuter la libération de prisonniers français. L'année suivante, il représente officiellement le gouverneur dans les pourparlers de paix auprès des Onontagués. Il poursuit le dialogue avec cette nation en 1701 et parvient à faire adopter la réouverture des missions des Jésuites dans les cantons iroquois.

Reconnu comme un linguiste doué, le père Bruyas est l'auteur d'une grammaire de la langue des Agniers, Radices verborum iroquaeorum (publiée à titre posthume en 1863), ainsi que d'un catéchisme et d'un livre de prières dans cette langue.

Il est décédé à Kahnawake le 15 juin 1712.

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Références

Notices bibliographiques :

  • JAENEN, C. J. « Bruyas, Jacques ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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