Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Brown, George

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Synthèse

Né le 29 novembre 1818 à Alloa, en Écosse, George Brown est le fils de Peter Brown, commerçant, et de Marianne Mackenzie.

Avec sa famille, Brown s'établit à Édimbourg vers 1826. Il étudie à la Southern Academy avant de travailler dans le commerce paternel. En 1837, la famille part en Amérique du Nord et fonde un magasin de mercerie à New York, puis le journal British Chronicle en 1842. Les sujets politiques canadiens occupent rapidement un espace privilégié dans le journal. Pour alimenter ses articles, Brown voyage au Canada et entre en contact avec les principaux personnages issus des milieux politiques et journalistiques canadiens, principalement les réformistes.

À la demande des partisans de l'Église libre d'Écosse, George et Peter Brown s'établissent à Toronto en 1843 et fondent le journal religieux et politique Banner. Dès l'année suivante, privilégiant le contenu politique, ils lancent le journal The Globe qui devient l'organe officiel des réformistes du Haut-Canada. En 1845, ils implantent une filiale à London, afin de supporter les réformistes du sud-ouest du Haut-Canada, et publient le Western Globe. Les Brown connaissent un succès journalistique rapide et leur atelier d'imprimerie compte parmi les plus modernes et productifs de la ville de Toronto.

Au début des années 1850, Brown amorce sa carrière politique. De 1851 à 1857, il représente, à titre de député réformiste-indépendant, la circonscription de Kent, puis celle de Lambton, à l'Assemblée législative de la province du Canada. Il milite notamment pour une représentation politique basée sur la population. À compter de 1854, il se rapproche des réformistes radicaux, les clear grits, puis organise en 1857 un congrès en vue de l'unification des réformistes. Ayant pris la direction du Parti réformiste, il est élu dans les circonscriptions de Toronto et d'Oxford-Nord. Figure dominante de l'opposition, il tente, sans succès, de former un gouvernement avec Antoine-Aimé Dorion mais doit démissionner.

À compter de 1859, Brown milite activement pour l'union fédérale des deux Canadas, première étape d'une confédération des colonies britanniques d'Amérique du Nord. Absent du Parlement depuis 1861, il représente la circonscription d'Oxford-Sud de 1863 à 1867. Il préside, en 1864, une commission chargée d'enquêter sur les problèmes régionaux du Canada, puis se joint à la Grande Coalition, point de départ des négociations menant à la Confédération. Au cours des conférences durant lesquelles sont négociées les clauses de la Confédération canadienne, Brown figure parmi les principaux théoriciens. Il participe également aux négociations auprès de la couronne britannique. Ce père de la Confédération demeure un acteur de premier plan jusqu'à l'achèvement du projet, puis quitte presque entièrement la vie politique pour s'occuper de sa famille et de ses affaires commerciales.

Il est décédé à Toronto le 9 mai 1880.

Il avait épousé à Édimbourg, en 1862, Anne Nelson.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CARELESS, J. M. S. « Brown, George ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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