Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Chandeliers d'autel

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Saguenay--Lac-Saint-Jean

Date :

  • après 1943 (Modification ou transformation de l'objet)
  • 1943 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet pour l'éclairage

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Patrimoine mobilier associé (2)

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Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Description

Ensemble de chandeliers du maître-autel composés d'un pied en nickel mat en forme de pyramide à six côtés. De trois de ses côtés s'élèvent de longues tiges en fer noir supportant une bobèche faite de fer argenté poli. Sur la base de chaque tige sont fixées des feuilles lancéolées de bronze repoussé aux détails gravés. Au centre des tiges, se trouvent trois fines tiges de métal doré formant des lacets les réunissant. La bobèche est constituée d'une assiette avec, à l'intérieur, un cylindre dans lequel on insère un cierge.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2021.433.1-6
  • Numéro précédent : A.79.419.L.(6).

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec > Saguenay-Lac-Saint-Jean > Chicoutimi

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 67,8 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 20 centimètre(s)
  • Profondeur (Mesurée / intégral) : 18 centimètre(s)

Matériaux :

  • Métal (Fer)
  • Métal (Bronze)
  • Métal (Nickel)

Technique de fabrication :

  • Présumé : Moulé ou Soudé
  • Forgé

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2012-10-18

Statuts antérieurs

  • Avis d'intention de classement, 2012-03-01
 

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Informations historiques

Un chandelier d'autel est un chandelier à une seule lumière, que l'on pose sur un autel. Utilisés en nombre varié, selon les solennités, généralement de deux à douze, les chandeliers d'autel forment souvent un ensemble avec une croix d'autel.

Le plan comportant les chandeliers destinés au maître-autel a été réalisé par l'architecte de l'oratoire Léonce Desgagné (1908-1979) en 1943. Il est possible que les chandeliers aient été réalisés par les Ateliers Émile Couture, ancienne boutique de forge de Chicoutimi, auxquels Desgagné confia le travail de ferronnerie d'art de plusieurs éléments se retrouvant dans le sanctuaire de l'oratoire. Les Ateliers Émile Couture furent actifs de 1906 à 1993 et ont également réalisé l'ancienne grille du cloître de l'oratoire et d'autres éléments se retrouvant dans le sanctuaire.

Ginette Laroche, qui fait l'analyse des chandeliers dans son Rapport sur les oeuvres d'art et mobilier de l'oratoire Saint-Joseph de l'Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi publié en 2008, explique que « suivant le dessin original de l'architecte et avant qu'ils ne soient modifiés par l'ajout de flammes en fer forgé couleur cuivre sur leur base triangulaire et par celui d'un cylindre sur leur bobèche, les six chandeliers du maître-autel avaient l'aspect d'une véritable flèche semblable à celle qui signale l'emplacement du sanctuaire sur le toit de l'oratoire. Malgré ces modifications, on reconnaît toujours le concept de l'architecte dans leur fût aérien en fer martelé et rempli de tiges en bronze qui reprennent, en les superposant, les hexagones des ajours de la claustra. » Elle précise aussi que l'utilisation des chandeliers ne sera pas de longue durée puisqu'on peut voir sur une photographie parue dans l'album-souvenir du 75e anniversaire de l'Hôtel-Dieu Saint-Vallier, en 1959, qu'ils ne se retrouvent déjà plus sur le maître-autel.

En 1963, l'incendie ayant détruit l'ancienne chapelle, cause également quelques dommages à l'oratoire. Cependant, les chandeliers, n'étant plus en usage, furent épargnés.

Avant même d'obtenir, en 1940, le contrat pour le projet du nouvel hôpital auquel s'ajouteront, un an plus tard, un nouveau monastère et un nouvel oratoire, Léonce Desgagné entretenait déjà un lien avec la communauté des augustines de l'Hôtel-Dieu de Chicoutimi. En effet, en plus d'avoir un frère abbé, il avait deux tantes augustines, soeur Célina Simard (1871-1946), dite de Sainte-Véronique, entrée en 1891 et soeur Henriette Simard (1876-1900), dite de Sainte-Blandine, entrée en 1897.

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Références

Notices bibliographiques :

  • LAROCHE, Ginette. Oeuvres d'art et mobilier de l'oratoire Saint-Joseph de l'Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi. Rapport de recherche [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications, 2008. 94 p.

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