Monument Garneau
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Monument de Georges Garneau
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1919 – (Installation)
Thématique :
- Patrimoine funéraire
Usage :
- Services et institutions (Monuments funéraires)
Patrimoine immobilier associé (1)
Personnes associées (1)
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Le monument familial du maire de Québec Jean-George Garneau est un monolithe à structure verticale de granit gris pâle, de style art déco selon l'historienne de l'art Thérèse Labbé. Il repose sur trois socles superposés. Le socle du bas mesure 240 cm de largeur, 94 cm de longueur et 13 cm de hauteur. Sur la face principale du monument, est incrustée dans un carré une croix latine rayonnante. Le monument est cintré par deux petites colonnes évasées à la base, en forme de robe longue, qui en font partie intégrante et lui donnent une allure fort élégante, à l'avant comme à l'arrière. Chaque colonne est agrémentée sur trois faces, aux deux tiers de sa hauteur, d'un motif répétitif. Des feuilles qui s'apparentent à des feuilles de noyer, des doubles spirales et des hémicycles traversés de rayons forment ce motif.
Sur le monument, le nom de George est inscrit à l'anglaise, George sans « s », alors que dans de nombreuses références, il est cité à la française, Georges avec un « s ». Le premier nom inscrit en haut de la liste des dix-neuf noms est celui de J. George Garneau, né en 1864 et mort en 1944. Parmi les dix-neuf personnes dont les noms figurent sur la stèle, quatorze portent le patronyme de Garneau, les autres étant des Scott et des Jackson. Leurs dates de naissance s'échelonnent entre 1864 et 1974.
Éléments architecturaux :
- Frise
- Ornement sculpté
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Jean George Garneau est le fils de Pierre Garneau et de Cécile Burroughs. Contrairement à ce que certains historiens sérieux comme BEAUREGARD (2005 : 51) et COURNOYER (2001 : 540) ont prétendu, J. George Garneau (1864-1944) n'est pas le petit-fils du célèbre historien François-Xavier Garneau (1809-1866). En effet, le père de J. George Garneau était l'importateur Pierre Garneau (1823-1905), fils de François-Xavier Garneau, forgeron, et de Julie-Henriette Gignac.
Quant à l'historien François-Xavier Garneau, il était le fils de François-Xavier Garneau, sellier, charretier, capitaine de goélette de commerce et aubergiste, et de Gertrude Amiot-Villeneuve qu'il avait épousée le 25 juillet 1808 à Saint-Augustin. Comme l'a si bien documenté TREMBLAY (2001 : 52), « De son mariage avec Esther Bilodeau, sont nés dix enfants dont sept meurent en bas âge ».
Selon LEBEL (1997 : 285), « la pittoresque maison qui porte les numéros 600 à 614, ayant l'allure d'un petit château médiéval, fut construite en 1899-1900 pour sir Georges Garneau ». Elle est actuellement occupée par le bar Le Dagobert.
En 1908, c'est le maire J. George Garneau qui préside les célébrations marquant le tricentenaire de Québec (1608-1908). Décrites par BEAUREGARD (2005 : 47), ces célébrations qualifiées de grandioses ont comporté « une série de spectacles historiques à grand déploiement ("pageants") et des « moments musicaux remarquables présentés devant des milliers de spectateurs, sous la direction du musicien Joseph Vézina ». BEAUREGARD (2005 : 50-51) ajoute que la réalisation du grand parc commémoratif des Plaines d'Abraham « est le souvenir le plus tangible des célébrations du tricentenaire ».
Présence toponymique
Selon le site internet de la Ville de Québec, l'avenue Garneau dans le parc des Champs-de-Bataille honore sa mémoire. Selon LEBEL (1997 : 295), dans ce même parc, près de l'avenue de Bernières, le monument Sir Georges Garneau l'honore en tant que premier président de la Commission des champs de bataille nationaux, un organisme fédéral créé en 1908 à l'occasion du tricentenaire de fondation de la Ville de Québec.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Sainte-Foy - Sillery
Adresse :
- avenue Chapdelaine
Localisation informelle :
À la croix noire, à l'entrée, garder la gauche sur l'avenue des Saules-Pleureurs, tourner à gauche sur l'avenue Sainte-Anne, tourner à droite sur l'avenue Saint-Nazaire continuer jusqu'à l'avenue Notre-Dame-du-Saint-Rosaire, le monument se trouve sur la gauche au coin de l'avenue Saint-Nazaire et l'avenue de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire.
Latitude :
- 46° 47' 27.5"
Longitude :
- -71° 16' 48.1"
Références
Liens Internet :
Notices bibliographiques :
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
- Dictionnaire biographique du Canada et Huia G. RYDER. Biencourt de Poutrincourt et de Saint-Just, Jean de, [En Ligne]. http://biographi.ca/
- FERRY, Fleur. « Un espace sacré en devenir profane ». BRAULT, François et Jean SIMARD. Cimetières : patrimoine pour les vivants. Québec, Éditions GID, 2008, p. 187-261.
- Ville de Québec. Répertoire des toponymes [En Ligne]. http://www.ville.quebec.qc.ca/