Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Senécal, Eusèbe

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Boucherville, le 7 octobre 1833, Eusèbe Senécal est le fils de Jean-Baptiste Senécal, cabaretier, et de Marie Huet.

Senécal étudie d'abord chez les Frères des Écoles chrétiennes, puis en 1848 et 1849, au Petit Séminaire de Montréal. Senécal devient ensuite apprenti à l'atelier typographique du journal La Minerve, alors dirigé par Ludger Duvernay. Deux de ses frères évoluent également dans le secteur de l'imprimerie.

Dès 1853, Senécal se présente comme imprimeur-éditeur, mais ne publie des ouvrages à son nom qu'à partir de 1860. Son atelier se situe rue Saint-Vincent à Montréal et propose plusieurs services. L'imprimeur fabrique des prospectus, étiquettes, cartes de visite et formulaires. Il possède également un atelier de reliure. En plus des travaux de ville, Senécal publie plusieurs ouvrages et édite des revues. Son imprimerie devient une des plus importantes de la ville de Montréal et il obtient des contrats avec les Sulpiciens, le gouvernement et plusieurs auteurs importants. De plus, Senécal imprime les titres de certains libraires-éditeurs de la ville, dont la célèbre Bibliothèque religieuse et nationale de Cadieux et Derome.

En 1881, Senécal s'associe à ses fils et la société prend le nom d'Eusèbe Senécal et Fils. Onze ans plus tard, l'imprimeur devient le propriétaire-éditeur de La Minerve. Les années 1890 représentent toutefois une période de déclin, la société s'adapte mal aux nouvelles techniques d'impression et connaît plusieurs difficultés financières. En 1897, paraît le dernier numéro de La Minerve. La maison connaît un dernier regain avec la publication d'ouvrages de médecine. Toutefois, l'entreprise familiale ne survit que peu de temps suite au décès du fondateur.

Imprimeur-éditeur important de la deuxième moitié du XIXe siècle, Eusèbe Senécal publie plusieurs ouvrages et lance quelques revues, notamment la Revue canadienne en 1864 et la Revue Thémis en 1879. Parmi les oeuvres littéraires, les plus remarquées sont Jacques et Marie : souvenir d'un peuple dispersé (1866) de Napoléon Bourassa et Une de perdue, deux de trouvées (l874) de Georges de Boucherville. Senécal participe également à de grandes entreprises et édite le Dictionnaire généalogique des familles canadiennes ... (7 volumes, 1871-1890) de l'abbé Cyprien Tanguay.

Il est décédé à Montréal, le 30 janvier 1902.

Il avait épousé à Montréal, en 1853, Marguerite Labelle.

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Références

Notices bibliographiques :

  • MICRON, Jacques. « Senécal, Eusèbe ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • SENÉCAL, Eusèbe. Le diocèse de Montréal, à la fin du dix-neuvième siècle. Montréal, Eusèbe Senécal & cie, imprimeurs-éditeurs, 1900. 800 p.

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