Cull, Henry

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Henry Cull est né dans le comté de Dorset, en Angleterre, en 1753.

Cull reçoit une formation dans le domaine des affaires et travaille pour une entreprise commerciale de Londres pendant quelques années, avant d'immigrer en Amérique du Nord. Il s'installe à Québec où il exerce une activité commerciale soutenue. Bien intégré au groupe des marchands de la ville, il participe activement à la vie sociale et possède plusieurs propriétés, dont une manufacture de potasse, des fourneaux, un atelier de fabrication d'huile de lin, une boulangerie, une maison et une étable.

En 1799, à la suite d'insuccès financiers, Cull se lance dans l'exportation de bois et de farine afin de renflouer ses coffres. Cette tentative de commerce triangulaire avec l'Angleterre et les Antilles ne produit apparemment pas les résultats escomptés car dès 1801, le marchand se départit de la seigneurie du Bic, dont il est propriétaire depuis 1791, et décide de se lancer dans la spéculation foncière. En 1803, associé au capitaine Ebenezer Hovey, il fait l'acquisition de plusieurs milliers d'acres de terres situées dans le nouveau canton de Hatley, dans la région des Cantons de l'Est. Ses activités de spéculateur s'étendent également aux cantons voisins d'Auckland et de Tring.

Cull participe activement à l'organisation religieuse du canton de Hatley et met son imposante bibliothèque à la disposition des colons. De 1807 jusqu'à sa mort, il occupe la fonction de juge de paix. En 1808, il est nommé lieutenant-colonel de la milice des Cantons de l'Est.

Il est décédé à North Hatley, le 8 janvier 1833.

Il avait épousé Elizabeth McMillan.

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