Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Ogilvy, John

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1769 – 1819‑09‑28

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Militaire / Paramilitaire
  • Trafiquant de fourrures

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (3)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né vers 1769, vraisemblablement à Leith (Edinburgh), en Grande-Bretagne (Royaume-Uni), John Ogilvy est le fils de Jane Dunlop.

Ogilvy arrive au Canada en 1790 et s'installe à Montréal où il se lance dans le commerce de fourrures. Il envoie dès 1792 des hommes à Michilimakinac (dans l'État du Michigan). En 1796, il s'associe avec William Parker et Samuel Gerrard pour former à Montréal la Parker, Gerrard and Ogilvy. Quatre ans plus tard, John Mure s'ajoute à la société, qui offre dorénavant un service de transport transatlantique de marchandises et de passagers.

À la fin des années 1790, Ogilvy tente d'agrandir son territoire de traite vers le nord et l'ouest des Grands Lacs. Devant, la féroce concurrence de la Compagnie du Nord-Ouest, il associe sa société en 1800 à la Compagnie XY, sans pour autant fusionner les intérêts de la Parker, Gerrard and Ogilvy avec elle. Deux ans plus tard, l'homme d'affaires se joint à d'autres commerçants tels Alexander Mackenzie, James Leith et Mure pour mettre sur pied la Alexander Mackenzie and Company.Ces unions ne suffisent pas à calmer la concurrence entre les entreprises et la Compagnie du Nord-Ouest absorbe sa compétitrice en 1804.

Ogilvy, toujours en société avec la Parker, Gerrard and Ogilvy Company, devient un membre influent de la nouvelle Compagnie du Nord-Ouest où il agit à titre de représentant. Une de ses responsabilités est d'établir les contrats et de négocier le partage des territoires entre les compagnies. Parallèlement, le trafiquant de fourrures poursuit ses activités dans le territoire américain. En 1806, il prépare la fusion de la Parker, Gerrard and Ogilvy and Company avec la Forsyth, Richardson and Company, la McTavish, McGillivrays and Company et la James and Andrew McGill and Company, pour créer la Michilimackinac Company.

En 1814, Ogilvy cesse la traite des fourrures et vend une partie de ses actions. À la suite de la signature du traité de Gand, qui met fin à la guerre de 1812, le gouvernement fait appel à lui pour délimiter la frontière entre les États-Unis et l'Amérique du Nord britannique en 1816. Trois ans plus tard, il est engagé par la commission des frontières et oeuvre dans les terres marécageuses de la rivière Detroit.

Parallèlement à ses tâches commerciales, Ogilvy mène plusieurs autres activités. Enseigne au sein de la British Militia of the Town and Banlieu of Montreal, il participe activement à la vie de l'église Scotch Presbyterian (église St Gabriel). Administrateur du cimetière en 1805, il gère les affaires temporelles de l'église cinq ans plus tard. Il possède aussi quelques fermes.

Il est décédé à Amherstburg, dans le Haut-Canada (Ontario), le 28 septembre 1819.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CAMPBELL, Marjorie Wilkins. « Ogilvy, John ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • CARROLL, Francis M. A Good and Wise Measure: the Search for the Canadian-American Boundary 1783-1842. Toronto, University of Toronto Press, 2001. 465 p.
  • Université McGill. En quête d'aventure : La traite des fourrures au Canada et la compagnie du Nord Ouest [En Ligne]. http://digital.library.mcgill.ca/nwc/

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