Baby, François

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Né à Détroit, le 16 décembre 1768, François Baby est le fils de Jacques Baby, dit Dupéront, et de Susanne Réaume (Rhéaume), dit La Croix.

En 1792, Baby est député du comté de Kent dans le premier Parlement du Haut-Canada. Il est probablement à l'origine, en 1793, de l'ordre de traduire en français les lois de la législature. Baby effectue un retour en politique en 1820 comme député d'Essex. Il s'aligne graduellement du côté des réformistes et s'oppose au projet d'union des deux Canadas. Il conserve son siège jusqu'en 1830, mais connaît peu de succès durant cette période.

En 1794, Baby devient lieutenant-colonel du 1er régiment de milice de Kent. En 1796, il reçoit une commission de juge de paix dans le district de Western et occupe cette position pendant plus de 40 ans. Au début de la guerre de 1812, Baby s'enrôle dans l'armée britannique et participe aux batailles de Détroit, de Frenchtown et du fort Meigs. Capturé par les Américains en 1814, il est relâché à la suite de protestations.

Cette branche des Baby est, à cette période, une des plus puissantes familles d'origine canadienne-française du Haut-Canada. Elle est cependant souvent mal perçue des autres francophones de la région en raison de sa fidélité à l'endroit de la couronne britannique. Les Baby possèdent un manoir à Sandwich (Windsor). En plus de propriétés à Sandwich, François Baby possède des terres dans le canton de Yarmouth et obtient, en 1836, des lots de grève sur la rivière de Détroit. Il y construit des quais et dans les années 1840, le gouvernement lui accorde le privilège d'opérer un service de traversier entre Windsor et Détroit.

Il est décédé à Windsor, le 27 août 1852.

Il avait épousé, en 1795, Frances Abbott.

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