Passerelle Armand-Vaillancourt
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Centre-du-Québec
Municipalité :
- Plessisville
Date :
- 1991 – (Construction)
Usage :
- Transport, communication et services publics (Ponts et ouvrages de génie)
Personnes associées (1)
- Vaillancourt, Armand (1929 – ) - Artiste / artisan(e)
Description
La passerelle Armand-Vaillancourt est un pont piétonnier construit en 1991. La structure métallique, longue d'environ 60 mètres, est composée de pièces métalliques entrecroisées dégageant un espace central en losange. Elle est dotée d'un tablier en bois et elle repose sur des culées en béton. Des escaliers en bois donnent accès à la passerelle à chaque extrémité. Le pont permet de franchir la rivière Bourbon, dans un parc urbain, au coeur de la ville de Plessiville.
Ce bien est cité immeuble patrimonial.
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Citation | Immeuble patrimonial | Municipalité (Plessisville) | 2010-05-03 |
Statuts antérieurs
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Valeur patrimoniale
La passerelle Armand-Vaillancourt présente un intérêt patrimonial pour ses valeurs historique et architecturale reposant sur son association avec Armand Vaillancourt (né en 1929), l'artiste qui l'a conçue. Né à Black Lake dans une famille d'agriculteurs, le jeune Vaillancourt s'engage dans la marine marchande dès l'âge de 17 ans. Il étudie ensuite à l'École des beaux-arts de Montréal, à partir de 1951, où il s'intéresse particulièrement à la sculpture. Rapidement, il se fait connaître par ses oeuvres réalisées dans la rue ou dans des lieux publics. Ainsi, à partir de 1953, il offre une véritable performance publique en sculptant directement un arbre de la rue Durocher, à Montréal. L'artiste s'est démarqué par de nombreuses oeuvres monumentales réalisées à travers le monde, dont la sculpture-fontaine « Québec libre! » (1969-1971) de l'Embarcadero Plaza à San Francisco, ainsi que « El Clamor » (1985), à Santo Domingo, en République dominicaine. La carrière de Vaillancourt est aussi marquée par son engagement social et les nombreuses causes qu'il a défendues, suscitant parfois la controverse. Au tournant des années 1990, Madeleine Dussault, mairesse de Plessisville, lance le projet de relier par une passerelle piétonnière les deux rives de la rivière Bourbon. Elle confie la conception de la passerelle à Armand Vaillancourt, qui travaille avec l'ingénieur Clément Vigneault pour sa réalisation. La nature publique de l'oeuvre, ses dimensions imposantes et les matériaux utilisés, soit le métal, le béton et le bois, sont des caractéristiques répandues dans la production du sculpteur.
Source : Ville de Plessisville, 2010.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques de la passerelle Armand-Vaillancourt liés à ses valeurs historique et architecturale comprennent, notamment :
- son volume, dont la structure ajourée et composée de pièces métalliques entrecroisées dégageant un espace central en forme de losange, ainsi que ses dimensions d'environ 20 m de haut, 20 m de large et 100 m de long;
- le tablier en planches transversales supporté par des poutres métalliques;
- le garde-corps métallique;
- les culées en béton supportant la travée unique;
- les escaliers en bois disposés à chaque extrémité de la passerelle, dont les volées droites inférieures placées perpendiculairement à la passerelle, le repos, la volée droite supérieure disposée dans l'axe de la passerelle ainsi que les garde-corps.
Informations historiques
La passerelle Armand-Vaillancourt porte le nom de l'artiste qui l'a conçue. Originaire de Black Lake, Vaillancourt (né en 1929) s'engage dans la marine marchande dès l'âge de 17 ans. Il étudie ensuite à l'École des beaux-arts de Montréal, à partir de 1951, où il s'intéresse particulièrement à la sculpture. Rapidement, il se fait connaître par ses oeuvres réalisées dans la rue ou dans des lieux publics. Ainsi, à partir de 1953, il offre une véritable performance publique en sculptant directement un arbre de la rue Durocher, à Montréal. Cette oeuvre est considérée comme une pièce majeure de l'histoire de la sculpture moderne au Québec.
L'artiste s'est démarqué par de nombreuses oeuvres monumentales produites à travers le monde, dont la sculpture-fontaine « Québec libre! » (1969-1971) de l'Embarcadero Plaza à San Francisco, ainsi que « El Clamor » (1985) à Santo Domingo, en République dominicaine. La carrière de Vaillancourt est aussi marquée par son engagement social et les nombreuses causes qu'il a défendues, suscitant parfois la controverse.
Au tournant des années 1990, Madeleine Dussault, alors mairesse de Plessisville, lance le projet de relier par une passerelle piétonnière les deux rives de la rivière Bourbon. Elle confie la conception de la passerelle à Armand Vaillancourt. L'oeuvre est réalisée malgré la vague d'opposition que soulève d'abord le projet dans la population locale.
Vaillancourt conçoit la passerelle avec l'ingénieur Clément Vigneault. Les entrepreneurs Les Équipements Vibrotech inc. et Construction F. G. N. inc. en assurent la construction. Le pont, qui enjambe la rivière Bourbon, près de l'île Louis-Philippe-Hébert, au coeur d'un parc urbain, est inauguré le 27 octobre 1991.
La passerelle Armand-Vaillancourt est citée en 2010.
Emplacement
Region administrative :
- Centre-du-Québec
MRC :
- L'Érable
Municipalité :
- Plessisville
Lieux-dits :
- Enjambe la rivière Bourbon en amont de l'île Louis-Philippe Hébert
Désignation cadastrale :
- Lot 3 774 372
- Lot 3 774 399
Références
Notices bibliographiques :
- LECLERC, Yvon. « La culture, facteur de développement ». L'Action nationale. Vol. LXXI, no 1 (s.d.), p. 435-453.