Pothier, Toussaint
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Pothier, Jean-Baptiste
Date :
- 1771‑05‑16 – 1846‑10‑22
Occupation :
- Conseiller législatif
- Fonctionnaire
- Milicien
- Ministre / conseiller exécutif / commissaire
- Personnalité d'affaires
- Propriétaire foncier
- Trafiquant de fourrures
Éléments associés
Patrimoine mobilier associé (10)
- Document (Power of Attorney by Henry Pringle Bruyères to Toussaint Pothier for the management of his estates during his absence in England) - Item destiné
- Document (Lettre de Marie-Joséphine D'Estimauville à Toussaint Pothier) - Item destiné
- Document (Vente de terrain, coin Notre-Dame et Bonsecours par Toussaint Pothier à Robert Urwin Harwood, seigneur de Vaudreuil, stipulant pour Alexander Baring et Richard Willing, fidéicommissaires de William Bingham, au prix de 7000 livres)
- Document (Affidavit de Louis Lafricain au sujet d'une maison démolie par Toussaint Pothier)
Événements associés (1)
Images
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 16 mai 1771 à Montréal, Toussaint Pothier (baptisé Jean-Baptiste) est le fils de Louis-Toussaint Pothier, commerçant de fourrures, et de Louise Courraud Lacoste.
Pothier s'engage tôt dans la traite des fourrures. Il est agent de la Michillimackinac Company de 1806 à 1810, puis il fait partie de la South West Fur Company, formée en 1811. Pendant la guerre de 1812, il participe, en qualité d'officier de milice, à la prise du poste de traite américain de Michilimakinac (Mackinaw City, État du Michigan). Il investit, par la suite, dans la propriété foncière, notamment dans le centre de Montréal, et acquiert, en 1814, les seigneuries de Lanaudière et de Carufel, qu'il met en valeur.
À partir de 1815, Pothier administre la succession du beau-père de Denis-Benjamin Viger, Pierre Foretier. Il obtient plusieurs charges de commissaire, dont la surveillance de la construction du canal de Lachine en 1821 et l'arbitrage du partage des revenus des douanes entre le Haut et le Bas-Canada en 1832. Il est l'un des fondateurs de la Société d'histoire naturelle de Montréal en 1827. Il s'associe à Peter McGill dans la Compagnie des propriétaires du chemin à lisses de Champlain et du Saint-Laurent, qui est à l'origine de la première liaison ferroviaire au Canada en 1836.
Pothier est membre du Conseil législatif, de 1824 jusqu'à la suspension de la Constitution, le 27 mars 1838. Il s'occupe de l'administration montréalaise avant la création des municipalités en 1833. Il fait partie du Conseil spécial du Bas-Canada, de 1838 jusqu'à l'entrée en vigueur de l'Acte d'Union, en 1841. Il en est également le président en 1838 et 1839. À ses responsabilités s'ajoutent celles de conseiller exécutif, de 1838 à 1841, et de shérif de Montréal en 1839.
Il est décédé le 22 octobre 1845 à Montréal. Il est inhumé dans la même ville, dans l'église de Notre-Dame.
Il avait épousé à Montréal, en 1820, Anne-Françoise Bruyeres, fille de Ralph Henry Bruyeres, ingénieur militaire, et de Janet Dunbar.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
- POTHIER, Philippe. « Pothier, Toussaint ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
