Presbytère de Sainte-Élisabeth

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Immeuble patrimonial	Municipalité (Sainte-Élisabeth)	2017-08-07
Inventorié	--

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Le Presbytère de Sainte-Élisabeth présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. « La paroisse de Sainte-Élisabeth érigea son premier presbytère en 1801. La partie supérieure servit de chapelle jusqu'à la construction de la première église en 1810. Réparé è plusieurs reprises au fil des ans, ce premier presbytère fut remplacé par l'actuel en 1874, sous le curé Alfred Dupuis. On confia le dessin des plans au célèbre architecte, le père Joseph Michaud c.s.v. C'est un cultivateur de Sainte-Élisabeth, M. Vadnais, qui se chargea de la construction pour une somme de 4 800$ payables par termes.»

Le Presbytère de Sainte-Élisabeth présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. « À l'origine, ce presbytère était inspiré de la maison québécoise d'inspiration néo-classique, présentant un toit à deux versants se terminant par un larmier. Une magnifique galerie courait tout le long de la façade du deuxième étage et on pouvait y accéder par un escalier monumental. Une campagne de réparations fut réalisée en 1889 mais c'est en 1911, sous le chanoine Napoléon Ferland, que des travaux majeurs furent entrepris et changèrent complètement le style de l'immeuble. En effet, les combles furent transformés en étage complet grâce à la transformation de la toiture en mansarde dite américaine présentant terrassons et brisis sur deux faces. L'édifice conserva ses quatre cheminées et son ornementation de pierre, notamment ses chaînes d'angles et les encadrements de pierre de taille avec clé de voute des ouvertures. Les mansardes furent percées de lucarnes surmontées de frontons triangulaires. On retrouvait au centre de la façade un grand balcon superposé à chacun des trois étages. Le bâtiment, maintenant de style second empire, très en vogue au Québec entre les années 1880 et 1920, est caractérisé par un toit mansardé. La symétrie des ouvertures contribue à l'équilibre de la façade. Les murs extérieurs du corps principal portent leur revêtement d'origine en pierre. À une date ultérieure, le balcon du troisième étage fut retiré et la porte remplacée par une autre fenêtre à lucarne. Une dernière restauration en 1998 a permis un remplacement respectueux de la fenestration et le retrait des volets. »

Source : Municipalité de Sainte-Élisabeth, 2017

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« Les travaux devront viser à préserver ou à restaurer :
- la volumétrie du bâtiment;
- le revêtement en pierre des façades (maçonnerie);
- le revêtement du toit en tôle en plaques et la forme du toit à terrasson et à brisis;
- L'emplacement, la symétrie et les dimensions des ouvertures (portes et fenêtres);
- l'ornementation de pierre notamment les chaînes d'angles et les encadrements de pierre de taille avec clé de voute des ouvertures;
- l'ornementation en bois menuisé du balcon (2e étage);
- les fenêtres à battants à moyens ou grands carreaux;
- la balustrade de bois tourné;
- la porte du balcon (2e étage) en bois surmontée d'une imposte, d'une corniche et encadrée de baies latérales;
- les lucarnes à fronton triangulaire;
- les corniches à consoles;
- les cheminées;
- les couleurs du bâtiment et de tous les éléments le composant;
- l'aménagement paysager devant le presbytère, notamment les deux chênes matures près de la rue. »

Source : Municipalité de Sainte-Élisabeth, août 2017

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