Joliette, Barthélemy

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Né le 9 septembre 1789 à Montmagny, Barthélemy Joliette est le fils d'Antoine Jolliet, notaire, et de Catherine Faribault.

Joliette étudie à l'école du village de L'Assomption, puis fait l'apprentissage du notariat auprès de son oncle Joseph-Édouard Faribault. Il obtient sa commission de notaire, en 1810, et exerce sa profession à L'Assomption, de 1810 à 1824. Bien qu'il ne pratique pas sa profession très longtemps, il devient un notaire productif et réputé, dressant plus de 300 actes par année.

Joliette prend part à la guerre de 1812 à titre de capitaine dans la milice. Il atteint le grade de major, en 1814, puis de lieutenant-colonel en 1827. Durant cette période, il fait également ses premiers pas en politique. Après deux défaites électorales, il est élu député de Leinster à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada en avril 1820. La session parlementaire est cependant de courte durée et il ne se représente pas à l'élection de juillet de la même année.

À compter de 1822, Joliette gère la seigneurie de Lavaltrie, héritage de sa femme. Il abandonne le notariat et devient entrepreneur et seigneur. Il stimule l'exploitation forestière dans la seigneurie et crée le village d'Industrie (Joliette), dont il concède les premiers emplacements en 1824. En 1842, il amorce la construction d'une église et, l'année suivante, une nouvelle paroisse est érigée. En 1845, il fait construire un collège, qu'il confie, en 1847, aux Clercs de Saint-Viateur. En 1850, le seigneur inaugure un chemin de fer qui désenclave son village et facilite le transport des madriers produits à la scierie d'Industrie.

En 1826, Joliette devient juge de paix et peut régler les petites causes dans sa région. En 1830, il est élu dans L'Assomption, mais il démissionne en juin 1832, par suite de sa nomination au Conseil législatif, le 8 janvier, puis est conseiller jusqu'à la suspension de la Constitution, le 27 mars 1838. Opposé aux patriotes, il est membre du Conseil spécial du 2 avril 1838 jusqu'à sa dissolution, en juin, puis du 2 novembre 1838 jusqu'à l'entrée en vigueur de l'Acte d'Union, le 10 février 1841. Joliette est appelé au Conseil législatif le 9 juin 1841.

Il est décédé à Industrie le 21 juin 1850. Il est inhumé dans l'église de Saint-Charles-Borromée.

Il avait épousé, en 1813, Charlotte Tarieu de Lanaudière, fille de Charles-Gaspard Tarieu de Lanaudière, seigneur, et de Suzanne-Antoinette Margane de Lavaltrie.

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