Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Église Saint-Cajetan

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Église d'Armagh

Région administrative :

  • Chaudière-Appalaches

Municipalité :

  • Armagh

Date :

  • 1933 – 1934 (Construction)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Usage :

  • Services et institutions (Églises, temples, synagogues et mosquées)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (3)

Plaques commémoratives associées (2)

Groupes associés (1)

Personnes associées (1)

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Inventaires associés (2)

Carte

Description

Plan au sol :

Irrégulier

Nombre d'étages :

1

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Maçonnerie en pierre

Annexes :

  • Sacristie

Saillies :

  • Cheminée
  • Clocher
  • Évent
  • Perron

Fondations :

  • Béton

Toit :

  • Forme : À deux versants droits
    Matériau : Tôle pincée

Porte principale :

  • bois, à panneaux, à battants

Fenêtre(s) :

  • cintrée, À battants, à moyens ou grands carreaux
  • circulaire, Fixe
  • Demi-circulaire, Fixe

Éléments architecturaux :

  • Corniche moulurée

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Citation Immeuble patrimonial Municipalité (Armagh) 2018-04-10
 
Inventorié --
 

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Valeur patrimoniale

L'église Saint-Cajetan présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. « Déjà en 1852, des gens venus, entre autres de Saint-Vallier, Saint-Michel et Saint-Raphaël, avaient élu domicile sur le territoire de la future paroisse Saint-Cajetan qui sera d'ailleurs longtemps considérée comme une desserte de Saint-Raphaël. On rapporte qu'à l'époque, le curé de Saint-Raphaël célébra une première messe chez l'un de ces résidents. Dès 1857, les habitants adressent une pétition à l'archevêque pour obtenir l'autorisation de construire une chapelle en bois. Celle-ci sera réalisée l'année même. L'archevêque désignera alors, en la personne de l'abbé Louis-Napoléon Francoeur, un premier prêtre missionnaire qui procédera à l'ouverture des registres. Quelques années plus tard, les habitants, à l'étroit dans une chapelle plutôt rustique, adressent une nouvelle requête pour la construction, cette fois, d'une première église. Les statistiques font état de 1871 âmes à Armagh en 1871. Malgré cette population d'une certaine importance, les travaux devront bientôt être interrompus, faute d'argent pour compléter le projet. L'année suivante, on procèdera tout de même à la construction d'une sacristie et, quelques mois plus tard, le clocher de l'église sera élevé. Ce n'est cependant qu'en 1876 que les architectes Duplain et Tanguay, de Québec, soumettront des plans pour la finition intérieure du temple. Un nouveau presbytère sera mis à la disposition du pasteur en 1877 et l'érection canonique de la paroisse sera décrétée en 1882. Des travaux seront par la suite réalisés à la sacristie, au presbytère et à l'intérieur de l'église pour compléter les dorures et sculptures au choeur et à la nef. Enfin, en 1902, on installe les nouvelles cloches commandées à une fonderie de Haute-Savoie (France). Puis la paroisse se développe, l'église vieillit et même si on y a construit des tribunes, elle ne suffit plus aux besoins. C'est pourquoi l'imposante église existante aux dimensions d'une cathédrale, qui constitue le véritable patrimoine religieux d'Armagh, a été construite en 1933-34, par l'entreprise Poudrier et Boulet, qui édifia également plusieurs églises au Québec. »

L'église Saint-Cajetan présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. « Conçue par Pierre Lévesque, le fils adpoptif de l'architecte de renom David Ouellet, son plan au sol a la forme d'une croix latine avec choeur en saillie et abside à pans coupés. La voûte en forme d'arc polygonal donne à l'ensemble un air massif et imposant. La nef comporte trois vaisseaux et une tribune à l'arrière. Les murs extérieurs sont en pierre de taille, la toiture en tôle pincée; un majestueux clocher domine la façade. L'éclairage naturel du choeur provient des fenêtres octogonales situées en hauteur et ornées de véritables vitraux fabriqués par la Maison Barsetti et Frères d'Orsainville. C'est l'architecte Albert Leclerc qui avait été mandaté pour en faire les plans. La firme Barsetti mentionnée plus haut fut chargée du revêtement en plâtre de toute la surface intérieure de l'église, des marbres du choeur, des nouveaux autels, dont le maître-autel et d'une table de communion dans le même matériau. Le contrat comprenait également l'aménagement du baptistère, la construction de six confessionnaux et la confection de verrières en verre antique sur plomb, pour toutes les fenêtres de l'église. »

Source : Municipalité d'Armagh, avril 2018

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Éléments caractéristiques

« Les travaux devront viser à préserver ou à restaurer :

Église
- le plan au sol en forme de croix latine avec le choeur en saillie dont l'abside est à pans coupés;
- le revêtement en maçonnerie de pierre de taille;
- le clocher dont la chambre des cloches est encadrée de clochetons;
- le toit à deux versants recouvert de tôle à baguettes avec sa corniche moulurée;
- la porte principale et les portes latérales en bois à panneaux et à battants avec impostes;
- les fenêtres cintrées et oculi de la façade avant et des façades latérales;
- la voûte polygonale;
- la nef à 3 vaisseaux;

Deux types d'intervention sont possibles :
- l'intervention minimale est l'entretien et le maintien en bon état du bâtiment;
- le remplacement à l'identique d'un ou l'autre des éléments cités plus haut. »

Source : Municipalité d'Armagh, avril 2018

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Informations historiques

Déjà en 1852, des gens venus, entre autres de Saint-Vallier, Saint-Michel et Saint-Raphaël, avaient élu domicile sur le territoire de la future paroisse Saint-Cajetan qui sera d'ailleurs longtemps considérée comme une desserte de Saint-Raphaël. On rapporte qu'à l'époque, le curé de Saint-Raphaël célébra une première messe chez l'un de ces résidents.
Dès 1857, les habitants adressent une pétition à l'archevêque pour obtenir l'autorisation de construire une chapelle en bois. Celle-ci sera réalisée l'année même. L'archevêque désignera alors, en la personne de l'abbé Louis-Napoléon Francoeur, un premier prêtre missionnaire qui procédera à l'ouverture des registres. Quelques années plus tard, les habitants, à l'étroit dans une chapelle plutôt rustique, adressent une nouvelle requête pour la construction, cette fois, d'une première église. Les statistiques font état de 1 871 âmes à Armagh en 1871. Malgré cette population d'une certaine importance, les travaux doivent bientôt être interrompus, faute d'argent pour compléter le projet. L'année suivante, on procède tout de même à la construction d'une sacristie et, quelques mois plus tard, le clocher de l'église sera élevé. Ce n'est cependant qu'en 1876 que les architectes Duplain et Tanguay, de Québec, soumettront des plans pour la finition intérieure du temple. Un nouveau presbytère sera mis à la disposition du pasteur en 1877 et l'érection canonique de la paroisse sera décrétée en 1882. Des travaux seront par la suite réalisés à la sacristie, au presbytère et à l'intérieur de l'église pour compléter les dorures et sculptures au choeur et à la nef. Enfin, en 1902, on installe les nouvelles cloches commandées à une fonderie de Haute-Savoie (France).

Puis la paroisse se développe, l'église vieillit et même si on y a construit des tribunes, elle ne suffit plus aux besoins. C'est pourquoi l'imposante église existante aux dimensions d'une cathédrale, qui constitue le véritable patrimoine religieux d'Armagh, a été construite en 1933-34, par l'entreprise Poudrier et Boulet, qui édifia également plusieurs églises au Québec. Conçue par Pierre Lévesque, le fils adoptif de l'architecte de renom David Ouellet, son plan au sol a la forme d'une croix latine avec choeur en saillie et abside à pans coupés. La voûte en forme d'arc polygonal donne à l'ensemble un air massif et imposant. La nef comporte trois vaisseaux et une tribune à l'arrière. Les murs extérieurs sont en pierre de taille, la toiture en tôle pincée; un majestueux clocher domine la façade. L'éclairage naturel du choeur vient des fenêtres octogonales situées en hauteur et ornées de véritables vitraux fabriqués par la Maison Barsetti et Frères d'Orsainville. L'architecte Albert Leclerc est alors mandaté pour en faire les plans. La firme Barsetti mentionnée plus haut fut chargée du revêtement en plâtre de toute la surface intérieure de l'église, des marbres du choeur, des nouveaux autels, dont le maître-autel et d'une table de communion dans le même matériau. Le contrat comprenait également l'aménagement du baptistère, la construction de six confessionnaux et la confection de verrières en verre antique sur plomb, pour toutes les fenêtres de l'église.

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Emplacement

Region administrative :

  • Chaudière-Appalaches

MRC :

  • Bellechasse

Municipalité :

  • Armagh

Adresse :

  • 80, rue Principale

Localisation informelle :

Coeur du village, sur la butte.

Latitude :

  • 46° 44' 39.09"

Longitude :

  • -70° 35' 20.14"

Désignation cadastrale :

  • Lot 4 276 805

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Références

Liens Internet :

Notices bibliographiques :

  • ASSELIN, Gisèle, Yvan GRAVEL, Jean-Pierre LAMONDE et Paul ST-ARNAUD. Patrimoine religieux de Bellechasse. Québec, Les Éditions GID, 2009. 324 p.

Multimédias disponibles en ligne :

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