Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Thubières de Levy de Queylus, Gabriel de

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Kaylus
  • Kélus
  • Quélus
  • Queylus, Gabriel

Date :

  • 1612 – 1677‑05‑20

Occupation :

  • Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (2)

Groupes associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Gabriel Thubières de Levy de Queylus est né à Privezac, en France, en 1612.

Thubières de Levy de Queylus fait ses études à Vaugirard (Paris). En 1645, il devient prêtre et reçoit un doctorat en théologie. La même année, il entre dans la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice et adhère à la Société Notre-Dame de Montréal. En 1657, il est nommé grand vicaire de la Nouvelle-France par l'archevêque de Rouen et désigné pour établir le Séminaire de Saint-Sulpice en Nouvelle-France. La même année, il s'embarque pour la colonie.

Les Jésuites n'acceptent pas facilement la nomination de Thubières de Levy de Queylus, un sulpicien, à ce poste de haut niveau. Les relations s'enveniment entre Thubières de Levy de Queylus et la Compagnie de Jésus, jusqu'à ce que l'archevêque de Rouen intervienne en 1658. Ce dernier confirme à nouveau Thubières de Levy de Queylus comme vicaire de la région de Montréal et nomme un jésuite, le père Jean de Quen, vicaire pour le reste de la Nouvelle-France.

En 1661, un conflit de juridiction oppose à nouveau Thubières de Levy de Queylus et les Jésuites. Cette fois-ci, le vicaire apostolique, François de Laval, refuse de reconnaître Thubières de Levy de Queylus comme curé de Montréal, titre qu'il est secrètement allé chercher à Rome en 1660. Il interdit au sulpicien de se rendre à Montréal pour prendre possession de son nouveau poste. Malgré tout, Thubières de Levy de Queylus brave l'interdiction. Pierre Dubois Davaugour, futur gouverneur de la colonie, est alors chargé par Louis XIV, qui appuie Laval, de ramener Thubières de Levy de Queylus en France. Ce dernier retourne donc dans son pays en 1661.

À court de financement, les membres de la Société Notre-Dame de Montréal cèdent l'île de Montréal au Séminaire de Saint-Sulpice en 1663. Cinq ans plus tard, Thubières de Levy de Queylus est nommé supérieur du séminaire de Ville-Marie. La même année, il autorise la fondation d'une mission chez la nation iroquoise des Goyogouins, à la baie de Quinte. Il collabore également à l'établissement des missions iroquoises de Gandaseteiagon et de Ganeraské. Thubières de Levy de Queylus figure comme l'un des promoteurs de la francisation des Autochtones. Il tente d'enseigner le français, les arts mécaniques et les belles manières à de jeunes autochtones de passage à Montréal. Ses efforts se soldent cependant par un échec.

Thubières de Levy de Queylus contribue en outre au développement de l'île de Montréal en faisant venir des engagés à qui il octroie des terres. Rentré en France en 1671 pour affaires personnelles, il tombe malade et ne revient pas en Nouvelle-France.

Il est décédé à Paris le 20 mai 1677.

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Références

Notices bibliographiques :

  • VACHON, André. « Thubières de Levy de Queylus, Gabriel ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/fr/bio/thubieres_de_levy_de_queylus_gabriel_1F.html?print=1

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