Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perrot, Nicolas

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • vers 1644 – 1717‑08‑13

Occupation :

  • Interprète / traducteur
  • Officier
  • Seigneur / agent seigneurial
  • Trafiquant de fourrures

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né vers 1644 en France, Nicolas Perrot est le fils de François Perrot, lieutenant de justice de la baronnie de Darcey en Bourgogne, et de Marie Sivot.

Perrot arrive en Nouvelle-France vers 1660 à titre de donné travaillant pour la Compagnie de Jésus. Accompagnant ses employeurs, il visite plusieurs tribus autochtones et apprend leurs langues. Cinq ans plus tard, il quitte les missionnaires, se rend chez les Potéouatamis et les Renards, avant d'occuper le poste de domestique chez une veuve, puis auprès de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice en 1666. L'année suivante, il fonde une société commerciale et entreprend différents voyages à la Baie des Puants (Green Bay) et dans la région de l'actuel Wisconsin pour y faire la traite des fourrures. En 1670, Jean Talon le mandate pour accompagner Simon-François Daumont de Saint-Lusson, qui prend possession de la région des Grands lacs.

Nommé commandant en chef de la Baie des Puants et des environs en 1684, Perrot gère différents conflits entre les tribus de la région, en plus de construire le fort Saint-Antoine. En 1689, il supervise la construction du fort Saint-Nicolas et prend possession au nom du roi des terres entourant la Baie des Puants, lac et rivières des Outaganis et Maskoutins, les rivières de Ouiskouche et de Mississipi, les pays des Nadouesioux, Rivière-Sainte-Croix et Saint-Pierre. De 1692 à 1695, il réside parmi les Autochtones.

Vraisemblablement en 1671, Perrot s'installe à Champlain, puis en 1677, il s'établit sur une ferme à la rivière Saint-Michel dans la seigneurie de Bécancour, tout en continuant ses voyages pour le commerce des fourrures. Il achète en 1688 la seigneurie de la Rivière-du-Loup (Louiseville). Il revient définitivement s'établir à Bécancour en 1696. Il y occupe la fonction de capitaine de milice de 1708 à 1717.

Perrot a écrit des mémoires, dont une partie a été publiée sous le titre de Mémoire sur les mœurs, coustumes et rellégion des sauvages de l'Amérique septentrionale (1852).

Il est décédé à Bécancour le 13 août 1717. Il est inhumé dans l'église de cette ville.

Il avait épousé en 1671, Madeleine Raclot, fille d'Ildebon Raclot et de Marie Viennot.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • PERRAULT, Claude. « Perrot, Nicolas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013