Église de Saint-Patrice

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Situé dans un site patrimonial	Municipalité (Magog)	2018-11-05
Inventorié	--

Haut de la page

L'église Saint-Patrice est un édifice qui en impose par sa monumentalité et ses qualités architecturales. L'architecte sherbrookois Jean-Baptiste Verret en a conçu les plans.

Amorcée en 1887, la construction de cette église colossale a duré sept ans. Verret a emprunté au style néo-gothique, en vogue en cette période d'éclectisme, la voûte nervurée et ses arcs en ogive couvrant la nef. De même, le clocher est serti de de pinacles, ces ornements de forme pyramidale caractéristiques des cathédrales gothiques.

Entre 1891 et 1901, la population de Magog augmente de façon importante, passant de 2 100 à 3 516 habitants. L'ouverture des usines de textile, attirant de nombreux immigrants d'origine canadienne-française et majoritairement catholiques, serait vraisemblablement la principale cause de cette forte croissance démographique. C'est dans ce contexte que l'on projette d'ériger une nouvelle église catholique en remplacement de la chapelle Saint-Patrice. Celle-ci, bâtie en 1861 au coût de 800 $, se situait à l'emplacement actuel du centre communautaire, au coin des rues Saint-Patrice et Merry.

Le 28 mai 1884, le curé Charles-Édouard Milette, établi à Magog depuis 1881, achète au coût de 2 200 $ un lot appartenant à Sylvia A. Chamberlin, veuve de Calvin Abbott. Le 29 septembre de l'année suivante, la paroisse Saint-Patrice est officiellement fondée, celle-ci n'étant auparavant qu'une simple mission. C'est lors d'une assemblée spéciale, tenue le 7 novembre 1886, que l'on décide que la future église sera érigée sur le terrain acquis de Mme Chamberlin. Les plans du futur soubassement sont adoptés par les marguilliers le 5 janvier 1887 et la soumission de Jos Dubuc pour sa construction est retenue par le curé Milette, à condition de réduire de 500 $ le montant initial, fixé à 6 500 $.

Le 30 juillet 1887, la première pierre de l'église est bénie par Mgr Antoine Racine, évêque de Sherbrooke, tandis que le curé Milette procède à la bénédiction du soubassement du bâtiment religieux le 11 décembre de la même année.»

Source: Ville de Magog, 2018.

Haut de la page

Haut de la page

Haut de la page