Thom, Adam
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1802‑08‑30 – 1890‑02‑21
Occupation :
- Avocat
- Enseignant / professeur
- Fonctionnaire
- Journaliste
Patrimoine mobilier associé (3)
- Livre (Remarks on the petition of the convention, and on the petition of constitutionalists) - Oeuvre
- Livre (Anti-Gallic letters : addressed to His Excellency, the Earl of Gosford, Governor-in-Chief of the Canadas) - Oeuvre
- Brochure (Letter to the Right Hon. E.G. Stanley, His Majesty's Principal Secretary of State for the colonies) - Oeuvre
Groupes associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Brechin, en Écosse, le 30 août 1802, Adam Thom est le fils d'Andrew Thom, marchand, et d'Elizabeth Bisset.
Thom étudie à l'Université d'Aberdeen, où il obtient une maîtrise ès arts en 1824, puis devient professeur dans la région d'Aberdeenshire, à l'Académie Udny, puis à Woolwich (Londres). En 1832, il immigre au Canada et parfait sa connaissance du droit à Montréal au sein du cabinet de James Charles Grant. Admis à la pratique en 1837, il reçoit un doctorat en droit de l'Université d'Aberdeen en 1840.
Nommé rédacteur en chef du journal Settler, or British, Irish and Canadian Gazette au début de 1833, Thom profite de cette tribune pour exprimer ses opinions anti-canadiennes-françaises. Ses propos font couler beaucoup d'encre dans les journaux francophones du Bas-Canada. Après la fermeture du journal au mois de décembre 1833, il reprend, pour un court laps de temps, le métier d'enseignant à la Montreal Academical Institution. Ses nouvelles tâches ne le détournent cependant pas de l'écriture. En 1834, il publie notamment la brochure Letter to the Right Hon. E. G. Stanley [...] dans laquelle il dénigre encore une fois les Canadiens français. L'année suivante, il accepte un nouveau poste de rédacteur en chef, cette fois-ci pour le Montreal Herald. Dans les mois qui suivent, Thom fait de nouveau connaître ses opinions hostiles aux Canadiens français par le biais de séries de lettres publiées dans le Montreal Herald. Au moment des rébellions de 1837-1838, il est nommé commissaire adjoint de la commission sur l'administration municipale. Il participe également à la rédaction du rapport de John George Lambton, comte de Durham, sur les rébellions survenues au Canada.
Après un bref séjour en Angleterre, Thom devient, en 1839, recorder de la Terre de Rupert pour la Compagnie de la Baie d'Hudson. Installé dans la colonie de la rivière Rouge, il occupe les tâches de codificateur de lois, de magistrat, de conseiller juridique et d'avocat-conseil pour la compagnie. Rapidement, Thom s'attire les foudres des Métis. Il intente plusieurs procès pour trafic de fourrures et adopte des mesures discriminatoires à l'égard des habitants de langue française. Devant cette situation, Thom est relevé de ses fonctions de recorder en 1851. Il demeure cependant employé de la compagnie dans la colonie de la rivière Rouge jusqu'en 1854. Il quitte ensuite le Canada pour s'établir à Édimbourg, en Écosse, puis à Londres.
Il a notamment publié The Claims to the Oregon Territory Considered (1844), Chronology of Prophecy [...] (1848), et Emmanuel: Both the Germ and the Outcome of the Scriptural Alphabets [...] (1885).
Il est décédé à Londres, le 21 février 1890.
Il avait épousé une demoiselle Bisset; puis, Anne Blachford.
Références
Notices bibliographiques :
- BINDON, Kathryn M. « Thom, Adam ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca