Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Masson, Louis-Rodrigue

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Synthèse

Né le 6 novembre 1833 à Terrebonne, Louis-Rodrigue Masson (baptisé Louis-François-Roderick) est le fils de Joseph Masson, seigneur de Terrebonne, et de Marie-Geneviève-Sophie Raymond.

Masson entreprend ses études au collège des Jésuites à Georgetown, dans le district de Columbia, puis au collège Holy Cross de Worcester, dans l'État du Massachusetts. Il poursuit sa formation au séminaire de Saint-Hyacinthe. Il fait son droit auprès de George-Étienne Cartier à partir de 1856 et est admis au Barreau du Bas-Canada en 1859. Il ne pratique toutefois pas la profession.

Masson administre les biens de sa famille, dont les propriétés et entreprises léguées par son père. En 1862, il devient officier de la milice canadienne. Major de brigade du 8e District militaire du Bas-Canada de 1863 à 1868, il est nommé lieutenant-colonel en 1867.

Échevin de Terrebonne de 1867 à 1873, puis maire en 1874, 1875 et 1878, Masson est également député conservateur de Terrebonne à la Chambre des communes de 1867 à 1882. Il occupe la fonction de ministre de la Milice et de la Défense dans le gouvernement de John Alexander Macdonald de 1878 à 1880, puis celle de président du Conseil privé durant une courte période en 1880. Comme député à Ottawa, il se fait le défenseur des droits des minorités. Le politicien est favorable aux revendications des Métis lors de la résistance de la rivière Rouge en 1869-1870, se range du côté des catholiques du Nouveau-Brunswick lors de la crise concernant les écoles séparées au début des années 1870, s'inquiète pour l'égalité des droits des Canadiens français et de leur représentation lors de la création de la Cour suprême en 1875, et milite pour l'usage du français dans les actes officiels. Il est membre du Sénat pour la division des Mille-Isles de 1882 à 1884 et de 1890 à 1903. Il occupe le poste de lieutenant-gouverneur de la province de Québec de 1884 à 1887 et règle, pendant son mandat, la question des biens des Jésuites.

En plus de collaborer à La Revue canadienne, il a publié en deux volumes l'ouvrage Les bourgeois de la Compagnie du Nord-Ouest¿ (1889-1890).

Il est décédé à Montréal le 8 novembre 1903. Il est inhumé dans l'église de Saint-Louis-de-France à Terrebonne.

Il avait épousé à Terrebonne, en 1856, Louise-Rachel-Marguerite McKenzie, fille d'Alexander McKenzie, explorateur et membre de la Compagnie du Nord-Ouest, et de Marie-Louise Trottier Desrivières; puis à Québec, en 1883, Cécile Burroughs, fille de John Henry Ross Burroughs, protonotaire à la Cour supérieure de Québec, et de Léda Larue.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
  • DÉSILETS, Andrée. Louis-Rodrigue Masson, un seigneur sans titres. Montréal, Boréal Express, 1985. 158 p.
  • DÉSILETS, Andrée. « Masson, Louis-Rodrigue ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • MASSON, Louis-Rodrigue. Les bourgeois de la Compagnie du Nord-Ouest. Québec, Imprimerie générale A. Côté et Cie, 1889. s.p.
  • Parlement du Canada. Parlement du Canada. Sénateurs et députés [En Ligne]. http://www.parl.gc.ca/

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