Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Maguire, Thomas

Statuts

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Synthèse

Né le 9 mai 1776 à Philadelphie, Thomas Maguire est le fils de John Maguire, commissaire général, et de Margaret Swite.

De 1788 à 1799, Maguire fait son cours classique, puis ses études théologiques au séminaire de Québec. Il est ordonné prêtre en 1799.

Maguire est nommé secrétaire du diocèse de Québec en 1797. Vers 1799, il devient premier vicaire de la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec. Il est envoyé dans la paroisse de Notre-Dame-de-l'Assomption, à Berthier-sur-Mer, en 1805 et l'année suivante, à Saint-Michel (Saint-Michel-de-Bellechasse). En 1819, il est élu évêque de Tricomia, charge à laquelle il renonce deux ans plus tard. Le prêtre occupe les postes de directeur du collège de Saint-Hyacinthe, de 1827 à 1831, puis d'aumônier du couvent des Ursulines, à Québec, de 1832 à 1854.

Durant toute sa vie, Maguire s'occupe d'éducation et d'administration. En 1822, il participe à la fondation de la Société pour encourager l'éducation ecclésiastique. Plus tard, au collège de Saint-Hyacinthe et chez les Ursulines, il relève la situation financière des deux institutions.

Maguire reçoit également des mandats de négociation auprès des plus hautes instances coloniales et catholiques, particulièrement à Londres et à Rome, où il plaide de nombreuses causes. Il tente notamment de bloquer le transfert des biens du Séminaire de Saint-Sulpice à Montréal au gouvernement colonial, de négocier un mode de nomination pour les évêques coadjuteurs de Québec et de Montréal, et de persuader Rome de négocier avec Londres la création du diocèse de Montréal.

Maguire est également reconnu à titre de polémiste. Il s'attire parfois la critique des autorités religieuses, mais il participe à l'élaboration de plusieurs réformes de l'Église catholique du Bas-Canada. Par exemple, il publie, à Paris, Recueil de notes diverses sur le gouvernement d'une paroisse, l'administration des sacremens... (1830), sans l'accord de l'archevêché de Québec, ce qui n'est pas coutume. Malgré cela, le recueil devient l'outil de référence le plus usité pour l'administration des paroisses catholiques au Bas-Canada.

Il a également publié Le clergé canadien vengé par ses ennemis... (1833) et Doctrine de l'Église catholique d'Irlande et de celle du Canada, sur la révolte... (1838).

Il est décédé à Québec le 17 juillet 1854. Il est inhumé dans la même ville, dans la chapelle des Ursulines.

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Références

Notices bibliographiques :

  • LAMBERT, James H. « Maguire, Thomas ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • LEBLANC, Jean. Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada. Montréal, Wilson et Lafleur, 2002. 881 p.

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