Pères du Très-Saint-Sacrement

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La congrégation des Pères du Très-Saint-Sacrement est fondée à Paris en 1856 par Pierre-Julien Eymard. Elle a pour vocation la promotion du mystère eucharistique par l'exposition et l'adoration du Saint-Sacrement. Approuvée par le pape Léon XIII en 1881, la communauté obtient son statut juridique en 1887. Trois ans plus tard, sept religieux arrivent à Montréal et font l'acquisition d'une propriété sur l'avenue Mont-Royal. Entre 1892 et 1897, les Pères y aménagent un sanctuaire qui comprend une église, un noviciat et un scolasticat. Il s'agit du premier lieu de culte voué à l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement en Amérique. Le sanctuaire acquiert le statut de paroisse en 1926 sous le nom de Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement (Saint-Jean-Baptiste). Les Pères en conservent la charge jusqu'en 2000.

Vers 1915, avec l'autorisation de Mrg Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, quatre pères partent de Montréal et s'installent sur le coteau Sainte-Geneviève à Québec, pour y créer un noviciat et un centre consacré à la dévotion eucharistique. En 1921, le père Auguste Pelletier, membre de la congrégation, fonde la paroisse du Très-Saint-Sacrement de Québec, un an après le début de la construction de l'église.

Les Pères du Très-Saint-Sacrement oeuvrent également dans les paroisses de Saint-Denis et de Saint-Conrad (Notre-Dame-d'Anjou) à Montréal, du Christ-Roi (Sainte-Marguerite-d'Youville) à Shawinigan Falls (1938-2000) et du Très-Saint-Sacrement à Sherbrooke (1938-2006). Ils fondent quelques institutions scolaires, dont le juvénat Saint-Tharcisius (collège Saint-Sacrement) à Terrebonne (1902-1972), le séminaire Mont-Saint-Sacrement (école secondaire Mont-Saint-Sacrement) à Saint-Gabriel-de-Valcartier (1955-1982) et le séminaire Saint-Augustin à Saint-Augustin-de-Desmaures (1965-1970).

Afin de promouvoir le culte de l'Eucharistie à l'étranger, les Pères du Très-Saint-Sacrement implantent leur province religieuse canadienne au Venezuela (1948), au Congo (1958) et au Pérou (1961). Au début du XXIe siècle, la congrégation poursuit son oeuvre eucharistique dans les paroisses du Très-Saint-Sacrement à Québec et à Alma (1947), ainsi qu'au Venezuela et au Pérou. Depuis 1978, la maison mère et le noviciat sont établis à Loretteville (Québec).

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