Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • Banque Laurentienne

Date :

  • 1846 – 1987

Activité :

  • Banque / caisse populaire (Finances et affaires)
  • Investissements (Finances et affaires)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

La Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal est fondée à Montréal en 1846 par Mgr Ignace Bourget, deuxième évêque de Montréal, et quinze autres notables de la ville. La nouvelle institution est également appuyée par soixante directeurs honoraires, dont Louis-Hyppolite La Fontaine, Louis-Joseph Papineau et George-Étienne Cartier, ainsi que par des Anglais, des Écossais, des Irlandais et des Américains.

La banque connaît du succès à partir des années 1850. En 1871, elle compte 11 000 clients, trois millions de dollars de dépôts et devient une société limitée à capital-actions. Elle reçoit à cette occasion une charte du gouvernement fédéral. De plus, la banque emménage dans un nouveau siège social situé sur la rue Saint-Jacques. En 1873, elle ouvre quatre succursales à Montréal. Un peu plus de vingt ans plus tard, en 1896, la banque totalise des actifs de 11 millions de dollars et offre ses services à 50 000 déposants.

Au début du XXe siècle, la Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal encourage la jeunesse à épargner en lançant en 1911 un programme d'épargne scolaire en collaboration avec la Commission des écoles catholiques de Montréal. Elle ouvre de nouvelles succursales et devient la principale institution d'épargne de Montréal. La banque traverse la crise des années 1930 et devient, en 1939, la première banque à détenir une société de fiducie, la Fiduciaire de la cité et du district de Montréal, qui prendra plus tard le nom de Trust Laurentienne.

En 1946, l'institution financière fête ses cent ans et cumule des actifs de 124 millions de dollars. Deux ans plus tard, grâce à des modifications sur les lois bancaires, la banque peut consentir à des prêts personnels puis à des prêts hypothécaires en 1950. Toutefois, elle doit attendre 1980 pour obtenir l'autorisation de prêter à des commerces et à s'établir partout au Canada. Cinq ans plus tard, elle ouvre trois succursales à Québec et est maintenant la huitième banque en importance au Canada. En 1987, la Corporation du groupe La Laurentienne devient actionnaire majoritaire et elle prend le nom de Banque Laurentienne du Canada.

Dans les années 1990 et 2000, la Banque Laurentienne continue d'évoluer. Elle devient une banque à charte en 1997, procède à l'acquisition de la Sun Life Trust en 1999 et recentre ses activités au Québec en vendant ses succursales de l'Ontario. En 2004, la banque innove en ouvrant un premier Café-banque Espresso et elle conclut en 2005 une entente de cinq ans avec le métro de Montréal pour obtenir l'exclusivité des services de guichets automatiques. Son siège social se situe toujours à Montréal. En 2008, elle déclare un bénéfice net de 102,5 millions de dollars.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Banque Laurentienne. Profil d'entreprise, Notre histoire [En Ligne]. https://www.banquelaurentienne.ca/
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • PARÉ, Jean-Pierre. Les banques au Québec. Québec, Éditions GID, 2008. 413 p.
  • RUDIN, Ronald. Banking en français: les banques canadiennes-françaises de 1835 à 1925. Montréal, Boréal, 1988. 244 p.

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