Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Francq, Gustave

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1871‑03 – 1952‑01‑02

Occupation :

  • Imprimeur
  • Syndicaliste

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Bruxelles, en Belgique, en mars 1871, Gustave Francq est le fils de Benoît Francq et d'Henriette-Julie-Marie-Anne Crucks.

Arrivé au Canada en 1886, Francq s'établit à Québec où il devient apprenti typographe. Il obtient sa carte de l'Union typographique de Québec l'année suivante. Il perd son emploi à la suite de la grève des typographes de 1888. Forcé de déménager pour retrouver du travail, il s'installe quelques années à Lowell, au Massachusetts, puis à Bruxelles, à partir de 1896, avant d'emménager définitivement à Montréal en 1900.

En 1902, Francq fonde l'Imprimerie Mercantile qu'il dirige jusqu'en 1949. Il devient membre de l'Union typographique Jacques-Cartier en 1902, président du Conseil des métiers et du travail de Montréal en 1909 et vice-président du Congrès des métiers et du travail du Canada de 1909 à 1911.

En 1916, il fonde le périodique Le Monde ouvrier, dans lequel il défend le syndicalisme international. Cette publication, qui est aujourd'hui l'organe officiel de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, aborde les questions sociales, demande des réformes du système électoral et défend le droit de vote des femmes. Il favorise l'avènement des programmes d'assurance-chômage, de pensions de vieillesse et d'assurance-maladie en 1921.

Francq, qui s'est rapproché de l'aile progressiste du Parti libéral, défend la réforme scolaire à travers le journal Vox populi, organe officiel du Conseil des métiers et du travail de Montréal. Il s'attire ainsi les foudres du clergé qui voit d'un mauvais oeil l'implication des syndicalistes dans l'éducation et la santé.

De 1925 à 1937, Francq est président de la Commission du salaire minimum des femmes du Québec, puis de 1939 à 1944, il est vice-président de la Commission du salaire minimum. En 1937, il participe à la création de la Fédération provinciale du travail du Québec. Il est membre de la loge l'Émancipation des francs-maçons de 1908 à 1910 et fondateur de la loge Force et courage.

Il est décédé à Montréal, le 2 janvier 1952.

Il avait épousé à Québec, en 1891, Léda Fournier, fille de Prudent Fournier et de Marguerite Tanguay.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. « Gustave Francq (1871-1952) : précurseur de la FTQ » [En Ligne]. http://www.ftq.qc.ca/modules/pages/index.php?id=34&langue=fr
  • ROUILLARD, Jacques. « Francq, Gustave ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/

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