Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dobie, Richard

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Richard Dobie est né à Liberton (Édimbourg) en Écosse, vers 1731.

Dobie travaille comme marchand en Écosse avant de venir s'installer à Montréal en 1761, où il participe au commerce des fourrures. De 1764 à 1791, il joue le rôle de bailleur de fonds en finançant et en équipant plusieurs expéditions pour Michilimakinac (Mackinaw City, Michigan), Détroit, la région de Niagara et le Nord-Ouest. Il devient ainsi un des principaux trafiquants et équipeurs du sud-ouest des Grands Lacs et de la région des lacs Supérieur et Nipigon. Il fait aussi le commerce des fourrures au fort Témiscamingue avec James Grant entre 1787 et 1791. Il entretient des relations d'affaires avec plusieurs autres marchands et trafiquants, dont Benjamin Frobisher, Francis Badgley, Étienne-Charles Campion et William Grant de la société Grant, Campion and Company.

Outre la traite des fourrures, Dobie s'intéresse également au commerce des céréales. À partir de 1769, il achète du blé pour l'exporter via le port de Québec. Il importe également une grande variété de produits de Grande-Bretagne, qu'il revend ensuite à des marchands de la région montréalaise.

Dobie s'intéresse en outre à la production. En 1774, il tente d'organiser la culture de ginseng, mais obtient un succès mitigé. Il possède également une scierie près de Sorel et finance en 1784 le fabricant de potasse Alexander Milmine.

Marchand respecté, Dobie aurait joué le rôle d'intermédiaire financier auprès du gouvernement de la colonie en s'occupant de payer des comptes pour le gouverneur Haldimand de 1779 à 1784. Il agit en outre à titre d'agent canadien de William Cullen de Londres. Il se retire des affaires en 1790.

En 1780, Dobie acquiert une maison située sur la rue Saint-Jean-Baptiste à Montréal. Six ans plus tard, il la remplace par une nouvelle maison qu'il loue, puis vend en 1794, à l'homme d'affaires Simon McTavish.

Négociant prospère, Dobie occupe une place dans la vie publique de Montréal qui témoigne de son statut. À plusieurs reprises, il est membre du jury d'accusation du district de Montréal. Il s'implique dans la British Militia of the Town and Banlieu of Montreal, où il est capitaine en 1788 à 1797, puis major de 1798 à 1803. De 1791 jusqu'à environ 1800, il occupe le poste de président du comité des affaires séculières de la congrégation presbytérienne.

Il est décédé à Montréal le 23 mars 1805.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BURGESS, Joanne. « Dobie, Richard ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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