Librairie J.-B. Rolland et Fils

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La Librairie J.-B. Rolland et Fils est fondée à Montréal, en 1843, par Jean-Baptiste Rolland et John Thompson, sous la raison sociale Librairie canadienne Rolland et Thompson. En 1847, les associés se séparent et l'entreprise prend le nom de Librairie catholique J. B. Rolland. Plus tard, elle devient simplement la Librairie J.-B. Rolland.

En plus de vendre des livres, la Librairie J.-B. Rolland agit à titre d'éditeur et possède des ateliers d'imprimerie et de reliure. Dans le champ éditorial, elle propose notamment des manuels scolaires, des livres religieux, des almanachs et des périodiques, comme L'Écho du Cabinet de lecture paroissial, de 1861 à 1864, et le Journal de l'éducation, de 1880 à 1884. La librairie propose d'autres types de produits, importés de France et d'Allemagne. Elle se spécialise notamment dans la papeterie.

Dans les années 1850, la Librairie J.-B. Rolland compte parmi les librairies les plus renommées de Montréal. Aussi, durant cette décennie, elle déménage à deux reprises et se retrouve finalement sur la rue Saint-Denis. En 1859, Rolland s'associe avec son fils Jean-Damien et l'entreprise prend la raison sociale de Librairie J.-B. Rolland et Fils. Les autres fils de Jean-Baptiste intègrent l'entreprise plus tard, lorsqu'ils atteignent l'âge de travailler.

En 1881, la famille Rolland fonde une nouvelle entreprise à Saint-Jérôme, les Papiers Rolland. Le but premier de cette fondation est de permettre un meilleur approvisionnement en papier à la librairie, notamment en papiers fins qui ne sont pas produits au Québec à cette époque.

Après la mise en place de la papeterie, le commerce de librairie des Rolland se fait moins original. La maison devient principalement un grossiste et le champ éditorial est presque abandonné, à l'exception des almanachs, publiés jusqu'aux années 1930.

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