Église Saint-James the Less
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- St. James the Less Anglican Church
Région administrative :
- Montérégie
Municipalité :
- Saint-Armand
Date :
- 1859 (Construction)
Thématique :
- Patrimoine religieux (Culte)
Tradition religieuse :
- Christianisme (Anglicanisme)
Usage :
- Services et institutions (Églises, temples, synagogues et mosquées)
Éléments associés
Inventaires associés (2)
Carte
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Les premiers colons s'installent à Pigeon Hill dès la fin du 18e siècle et les premiers services religieux ont lieu en 1802. Ces services sont de tradition méthodiste. Il faut attendre entre 1826 et 1856 pour que l'église d'Angleterre s'installe dans la région. Pendant ces années, le révérend Richard Whitwell de Saint-Armand Ouest offrait des services à Pigeon Hill sans qu'il n'y ait d'église. En 1859, le révérend Montgomery de l'église Saint-Paul à Philipsburg suggère de construire une église anglicane à Pigeon Hill pour desservir cette communauté. Avant la construction de l'église, les services avaient souvent lieu dans une école située entre Saint-Armand et Pigeon Hill, au Campbell's Corner.
Le lot sur lequel est érigée l'église appartenait à Eve Hillman. Le contrat de la construction est octroyé à J. Hunt Hubbard de Franklin au Vermont. À noter que la pierre de date indique le nom de Florice Patrick Ellie. Draper et Catchpaw de Bedford ont agi comme maçons. Les premiers services ont lieu en janvier 1860.
L'autel date de 1859. Le vitrail et l'orgue Thomas sont achetés en 1897. Les box pews sont remplacés en 1900 ou 1903 par des bancs. Les poêles à bois sont changés en 1915 ou 1919. En 1939, une maison voisine est achetée pour devenir le Memorial Hall; il est vendu en 1978 lorsque l'Association de femmes qui recueille des fonds pour l'église, contribuant pour beaucoup à l'entretien du bâtiment, se dissout. Le portique et les vestibules ont été ajoutés en 1950, alors que la porte arrière a été bouchée et la sacristie localisée à l'avant, près de l'entrée. La porte arrière permettait au révérend d'entrer directement dans la sacristie après avoir attaché son cheval à l'arrière. En 1951, l'église devient une chapelle.
Évaluation d'inventaire
Étude du patrimoine immobilier religieux de Brome-Missisquoi (2016) MRC Brome-Missisquoi
L'église anglicane Saint-James the Less de Pigeon Hill est érigée en 1859. Son décor intérieur est sobre : seul le vitrail du choeur attire le regard. Les matériaux du bâtiment sont d'origine (pierre, brique, bois et ardoise) et témoignent des modes de construction propres au 19e siècle. Ce lieu de culte possède d'ailleurs une forte authenticité. L'architecture est caractéristique des petites églises anglicanes de la région : elle est modeste, à l'image du petit hameau où elle se trouve. Cet environnement rural ancien contribue d'ailleurs à la mettre en valeur. Implantée près d'une vieille route sinueuse, l'église est entourée de résidences anciennes et d'arbres matures. Elle constitue un témoin de l'établissement d'une communauté anglophone et protestante à cet endroit au 19e siècle.
MRC Brome-Missisquoi, 2016
Emplacement
Region administrative :
- Montérégie
MRC :
- Brome-Missisquoi
Municipalité :
- Saint-Armand
Adresse :
- chemin de Saint-Armand
Latitude :
- 45° 2' 33.9"
Longitude :
- -72° 56' 22.7"
Désignation cadastrale
Circonscription foncière | Division cadastrale | Désignation secondaire | Numéro de lot |
---|---|---|---|
Missisquoi | Paroisse de Saint-Armand-Ouest | Absent | 353 |
Références
Liens Internet :
Notices bibliographiques :
- BERGEVIN, Hélène. Églises protestantes. Montréal, Libre Expression, 1981. 205 p.
- BERGEVIN, Hélène. Pigeon Hill, St. James Church. Dossier d'inventaire architectural. Sainte-Foy, Université Laval, 1978. s.p.
- HAMILTON, Phyllis. With Heart and Hands and Voices. Montréal, Price-Patterson Ltd., 2001. 344 p.
- SARTHOU, Manon. Les églises de confessions autres que catholiques de la Montérégie. MRC de Brome-Missisquoi. s.l. Ministère de la Culture et des Communications du Québec, Direction de la Montérégie, 1994. s.p.