Beaudry, Jean-Louis

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Né à Sainte-Anne-des-Plaines, le 27 mars 1809, Jean-Louis Beaudry est le fils de Prudent Beaudry et de Marie-Anne Bogennes (ou Bohemier).

Beaudry quitte la ferme familiale en 1823 pour aller à Montréal. Il y travaille comme commis jusqu'en 1826, puis se rend à Isthmus (Newboro), au Haut-Canada, où il obtient un emploi de magasinier. Il revient à Montréal en 1834 et ouvre, avec son frère Jean-Baptiste, un magasin de marchandises sèches qui connaît rapidement un énorme succès. Vers la fin des années 1840, il est nommé syndic de la Maison de la Trinité à Montréal, puis commissaire à la Commission du havre de Montréal. Il siège au conseil d'administration de la Compagnie du chemin de fer de Montréal et Bytown et est membre fondateur de la Banque Jacques-Cartier en 1861.

Profondément nationaliste, Beaudry figure parmi les signataires, en 1827, de la pétition contre le projet d'union des Canada. Au moment de la rébellion de 1837, il est l'un des vice-présidents de l'aile politique des Fils de la liberté. Il doit d'ailleurs s'exiler aux États-Unis un certain temps. Il joue aussi un rôle important dans la fondation de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1843.

Beaudry a peu de succès en politique provinciale, mais se tourne vers le palier municipal. Il est élu conseiller du quartier Saint-Jacques en 1860 et 1861. La même année, il est élu échevin. Il est ensuite maire de Montréal de 1862 à 1866, de 1877 à 1879 et de 1881 à 1885. Durant ses mandats, ses principales réalisations sont la création du service des incendies, l'établissement du service de santé, ainsi que l'inauguration du nouvel hôtel de ville de la rue Notre-Dame.

Il est décédé à Montréal, le 25 juin 1886.

Il avait épousé à Montréal, en 1835, Henriette-Thérèse Vallée, fille de Joseph Vallée, marchand, et de Thérèse Rodney.

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