Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Prévost, George

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Synthèse

Né le 19 mai 1767 au New Jersey, George Prévost est le fils d'Augustin Prévost, officier britannique d'origine suisse, et de Nanette (Ann) Grand.

Prévost étudie en Angleterre, puis en Europe continentale. Il obtient une commission d'enseigne dans le régiment de son père en 1779, devient lieutenant dans le 47e régiment d'infanterie en 1782, puis major dans le 60e régiment d'infanterie en 1790. Il sert aux Antilles durant la guerre contre la France révolutionnaire et est promu lieutenant-colonel en 1794. Il est commandant à Saint-Vincent en 1794 et en 1795. Blessé, il retourne en Angleterre en 1796. Deux ans plus tard, il obtient le grade de colonel, puis de général de brigade. Prévost est nommé gouverneur de Sainte-Lucie, puis de la Dominique en 1798. Il livre bataille contre les Français en 1803 pour reprendre Sainte-Lucie. Il est promu major général en 1805. Rentré en Angleterre, il se voit confier le commandement de Portsmouth. La même année, il reçoit le titre de baronnet.

En 1808, Prévost est nommé lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse. Il doit alors renforcer les défenses militaires des colonies atlantiques en prévision de la guerre contre les Américains. Il met également en place des mesures pour favoriser le commerce avec la Nouvelle-Angleterre et les Antilles. Il se rend en Martinique de 1808 à 1809 et durant son absence, Alexander Croke prend des décisions controversées que Prévost doit annuler à son retour.

Prévost est nommé gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique en 1811. À ce titre, il commande les forces armées britanniques et il est président et administrateur du Bas-Canada. Il doit alors préparer l'armée à combattre les Américains. Il tente d'obtenir l'appui des chefs politiques canadiens, malmenés sous le mandat de son prédécesseur, James Henry Craig, et offre un poste de juge à Trois-Rivières à Pierre-Stanislas Bédard. Il traite Louis-Joseph Papineau, considéré modéré, comme le chef du Parti canadien. De 1811 à 1815, il nomme cinq Canadiens au Conseil législatif. Il reconnaît Mgr Joseph-Octave Plessis comme évêque de Québec, donne son appui à une pétition visant à faire immigrer des prêtres français au Bas-Canada et fait voter une nouvelle loi sur la milice ainsi que des fonds pour la défense de la colonie. Lorsque la guerre est déclenchée, il s'assure de pouvoir défendre la ville de Québec, puis offre une trêve au président américain James Madison à l'été 1812, sans succès. Il dirige une expédition contre Sackets Harbor en 1813 et en organise une autre contre Plattsburgh en 1814. L'échec de cette dernière tentative entraîne des critiques contre son leadership. Ses détracteurs demandent son rappel à Londres. En 1815, peu après la signature du traité de Gand en 1815, Prévost est rappelé en Angleterre.

Il est décédé à Londres le 5 janvier 1816.

Il avait épousé, en 1789, Catherine Anne Phipps.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BURROUGHS, Peter. « Prévost, George ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • EVANS, David. « Prevost, Sir George ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/

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