Auberge Roy-Portelance
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Maison Pommainville
Région administrative :
- Montérégie
Municipalité :
- La Prairie
Date :
- vers 1840 – (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Patrimoine immobilier associé (2)
Personnes associées (1)
- Brosseau, Julien (1837 – 1912) - Occupant(e)
Inventaires associés (1)
Carte
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
2 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Annexes :
- Agrandissement
Saillies :
- Escalier
- Galerie
Fondations :
- Pierre
Toit :
-
Forme : À deux versants droits retroussés
Matériau : Tôle profilée
Porte principale :
- bois, à panneaux et vitrage
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, Contemporaine
Lucarne(s) :
- À pignon
Éléments architecturaux :
- Chambranle
- Planche cornière
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Déclaration | Situé dans un site patrimonial | Gouvernement du Québec | |
Informations historiques
Tout porte à croire que cette maison en bois de deux étages et demi est construite dans les années qui suivent l'inauguration du premier chemin de fer canadien reliant La Prairie à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1836. Elle est acquise en 1842 par Louis H. Roy Portelance qui s'y installe avec sa famille et l'exploite comme auberge durant près de vingt-cinq ans. Épargnée par le grand incendie de 1846 qui détruit une partie importante du village de La Prairie, elle demeure dans la famille Portelance jusqu'à environ 1870 et connaît par la suite différents propriétaires. Au tournant du XXe siècle, le bâtiment devient la propriété d'un membre de l'élite locale, Julien Brosseau (1837-1912). Capitaine de navire, membre fondateur de la Compagnie de navigation de La Prairie, maire de La Prairie de 1876 à 1885 et officier de milice, il s'y installe durant peu de temps et revend la propriété en 1901 à Elzéar Doré, membre de Doré et Frères qui exploite une fonderie sise en face (disparue). À une date indéterminée, le bâtiment est subdivisé en quatre logements avec un escalier qui donne accès au second niveau. Plus d'une dizaine d'années après son acquisition par Alexandre Pommainville en 1965, la maison fait l'objet d'importantes rénovations qui modifient sa façade. Ainsi, à la fin des années 1970, trois lucarnes sont ajoutées sur le toit, la galerie est construite et l'escalier est déplacé sur le côté droit du bâtiment. Les portes et fenêtres sont refaites à la même époque.
Emplacement
Region administrative :
- Montérégie
MRC :
- Roussillon
Municipalité :
- La Prairie
Adresse :
- 340, rue Saint-Ignace
- 342, rue Saint-Ignace
- 344, rue Saint-Ignace
- 346, rue Saint-Ignace
Latitude :
- 45° 25' 4.9"
Longitude :
- -73° 29' 51.8"
Désignation cadastrale
Circonscription foncière | Division cadastrale | Désignation secondaire | Numéro de lot |
---|---|---|---|
Laprairie | Paroisse de Laprairie de La Madeleine | Absent | 23 |
Références
Notices bibliographiques :
- PINARD, Guy. Montréal, son histoire, son architecture. Vol. 4. Montréal, Éditions du Méridien, 1991. 504 p.