Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Vigneau, Placide

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1842‑08‑29 – 1926‑03‑01

Occupation :

  • Auteur

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Havre-aux-Maisons, aux îles de la Madeleine, le 29 août 1842, Placide Vigneau est le fils de Vital Vigneau, pêcheur hauturier d'origine acadienne, et d'Élise Boudreau.

Vigneau passe son enfance aux îles de la Madeleine, où il apprend le métier de pêcheur hauturier. En 1858, à l'instar de plusieurs autres familles, il quitte les îles pour s'installer dans le village naissant de Pointe-aux-Esquimaux (Havre-Saint-Pierre), sur la côte nord du fleuve Saint-Laurent.

Travaillant sur la goélette de son père, Vigneau est d'abord mousse et transcripteur du journal de bord, avant de devenir capitaine. En 1880, il acquiert sa propre goélette, appelée Phoenix, mais gagne péniblement sa vie en raison de la diminution des ressources maritimes. Après plusieurs démarches, il obtient, en 1892, le poste de gardien du phare de l'île aux Perroquets, dans l'archipel de Mingan, qui lui procure une relative sécurité financière. Ses tâches consistent à surveiller les mécanismes d'allumage, à entretenir les bâtiments et à porter assistance aux marins. Il occupe cet emploi jusqu'en 1912, alors que son fils Hector le remplace.

Les écrits laissés par Vigneau constituent une source inestimable pour l'histoire maritime et pour l'histoire de la Côte-Nord. De son arrivée à Pointe-aux-Esquimaux jusqu'à la fin de sa vie, il tient un journal dans lequel il consigne une multitude de détails sur la vie quotidienne et la pêche, en plus d'y recueillir des chansons, des statistiques et des informations sur ses ancêtres. À partir de 1892, sa situation d'insulaire lui laissant plus de temps pour se consacrer à la rédaction, il écrit sur la généalogie, le folklore, la pharmacopée naturelle et la linguistique. Il relate également par écrit des récits de faits surnaturels, de naufrages et de visites de scientifiques. Grâce à la télégraphie, il collabore au Family Herald and Weekly Star de Montréal. Ses manuscrits, prêtés à divers collaborateurs, ont aussi servi à la production d'ouvrages historiques sur la région.

Son Histoire ou Journal de la Pointe aux Esquimaux a été publiée dans le Rapport des Archives du Québec (1968), puis en tant qu'ouvrage autonome sous le titre Un pied d'ancre : journal de Placide Vigneau (1969).

Il est décédé à Pointe-aux-Esquimaux, le 1er mars 1926.

Il avait épousé à Pointe-aux-Esquimaux, en 1865, Louise Cormier; puis, au même endroit, en 1869, Victoire Doyle; et enfin, à Natashquan, en 1887, Suzanne Chevarie.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CÔTÉ, Guy. « Vigneau, Placide ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

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