Douglas, James
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1800‑05‑20 – 1886‑04‑14
Occupation :
- Médecin / chirurgien
Patrimoine immobilier associé (3)
- 44, rue Sainte-Famille - Lieu d'occupation
- 46, rue Sainte-Famille - Lieu d'occupation
- Cimetière Mount Hermon - Lieu d'inhumation
Patrimoine mobilier associé (3)
- Brochure (Rapport aux commissaires de l'asyle temporaire des aliénés, à Beauport) - Oeuvre
- Brochure (Réponse à une adresse de l'Assemblée législative à Son Excellence le gouverneur général, au sujet de l'Hôpital de marine et des émigrés de Québec)
- Brochure (Rapports des propriétaires et directeurs de l'Asile des aliénés du Bas-Canada, aux commissaires, Québec) - Oeuvre
Événements associés (1)
Groupes associés (1)
Personnes associées (2)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Brechin, en Écosse, le 20 mai 1800, James Douglas est le fils de George Douglas, ministre méthodiste, et de Mary Mellis.
En 1813, Douglas est apprenti auprès d'un docteur de Penrith, en Angleterre. En 1818, il étudie la chirurgie à l'Edinburgh School of Medecine. En 1819, il s'engage comme chirurgien sur un baleinier, puis il reprend ses études quelques mois plus tard au Edinburgh College of Surgeons, puis au London College of Surgeons.
Douglas pratique la médecine un an en Inde et à son retour, en 1822, il accepte la direction des services médicaux d'une colonie au Honduras. En 1823, il est envoyé à Boston pour être traité contre la fièvre jaune. Il s'installe quelques années à Utica, dans l'État de New York, où il pratique la médecine et enseigne au collège médical d'Auburn.
Durant l'hiver de 1825 et 1826, Douglas doit fuir les États-Unis afin d'éviter l'arrestation en raison de la dissection de deux cadavres volés. Il s'installe à Québec, où il est accueilli et travaillera d'abord dans des locaux offerts par le docteur Joseph Painchaud.
En 1837, Douglas devient médecin-chef de l'Hôpital de la marine et des émigrés. Dans les premières années de sa direction , l'hôpital acquiert une certaine renommée et fournit un enseignement apprécié et reconnu dans le milieu médical et universitaire.
En 1845, le gouverneur demande à Douglas de prendre en charge les aliénés qui sont disséminés à travers la province et souvent enfermés dans des conditions lamentables. L'asile de Beauport ouvre ses portes la même année. Peu à peu, Douglas abandonne l'Hôpital de la marine et des émigrés pour se consacrer à l'asile. L'hôpital et le leadership de Douglas se détériorent avec le temps et seront durement critiqués lors d'une enquête royale en 1852.
Souffrant de troubles respiratoires, Douglas passe ses hivers à l'étranger à partir de 1850, incluant de nombreux séjours en Égypte. Il amasse une collection importante de momies et d'objets de l'Égypte antique, qui sera léguée à plusieurs musées. Une de ces momies a été rapatriée en Égypte en 2003 lorsqu'on découvre qu'il s'agissait du roi Ramses I. Douglas et son fils sont également parmi les premiers photographes des monuments égyptiens et leurs clichés sont reconnus comme étant des témoins importants dans l'histoire de la photographie.
Douglas investit beaucoup de temps et d'argent dans l'exploitation de mines de cuivre au Québec. Il forme des compagnies minières pour exploiter des mines à Inverness et la mine Harvey Hill à Saint-Pierre-de-Broughton et détient une bonne partie des actions de celles-ci. Malgré des débuts prometteurs, la découverte de veines stériles et le manque de moyens financiers amènent la liquidation de ses intérêts miniers.
Douglas part pour l'Europe en 1865 et autorise son fils à liquider ses biens. En 1875, il s'installe avec son fils à Phoenixville, en Pennsylvanie.
Il est l'auteur de Account of the attempt to form a settlement on the Mosquito Shore in 1823 (1869), A whaling voyage to Spitzbergen in 1818 (1873) et de Journals and reminiscences (edition posthume, 1910).
Il est décédé à New York, le 14 avril 1886. Il est inhumé au cimetière Mount Hermon, à Québec.
Il avait épousé à Utica, dans l'État de New York, en 1824, Hannah Williams; puis, à Québec, en 1831, Elizabeth Ferguson, fille d'Archibald Ferguson. Il est le père de James Douglas, directeur de compagnie minière.
Références
Notices bibliographiques :
- GRAHAM, Jennifer. Photographic views taken in Egypt and Nubia by James Douglas M.D. and James Douglas Jr.. Ryerson University, 2014. s.p.
- LEBLOND, Sylvio. « Douglas, James ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- LEBLOND, Sylvio. « Douglas, James ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/